C'est en tout cas ce que dépeint Nicolas Duvernois dans son témoignage. En tant qu'entrepreneur, il se sent seul à de nombreuses reprises : lorsque naissent ses idées qui ont elles-mêmes donné naissance à son entreprise ; face à son entourage, contre lequel on doit parfois défendre son projet et prouver qu'il tient la route ; au milieu de la concurrence des autres entrepreneurs, souvent rude malgré la même passion qui les lie ; au moment d'être le seul décideur final pour une question cruciale concernant l'avenir de son entreprise ; lors de voyages d'affaires, lorsque ses proches sont loin, ce qui arrive le plus souvent...
Finalement, les raisons ne manquent pas à l'entrepreneur pour se sentir seul.
Toutefois, cette solitude est assez paradoxale, puisqu'elle n'empêche pas l'entrepreneur d'être heureux, d'aimer toujours autant l'entrepreneuriat, qui le galvanise encore très régulièrement, fort heureusement !
Et si la solitude de l'entrepreneur décrite par Nicolas Duvernois, répondait plutôt au paradoxe de l'entrepreneur ? Ce même paradoxe qui fait que l'entrepreneur est surchargé, parfois burnouté... Mais heureux, malgré tout, à en croire de récentes études.
Quoi qu'il en soit, toutes ces données quelque peu contradictoires ne font que renforcer son mythe : le mythe de l'entrepreneur, un fait avéré, lui aussi.
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