Le 1er avril n'est pas loin, et pourtant, c'est une information on ne peut plus sérieuse : le poste de « Responsable du bonheur » fait bel et bien son apparition dans le paysage professionnel français. En anglais, énoncez « chief happiness officer ».
Le bonheur promis par ce poste semble bel et bien au rendez-vous puisque, l'entreprise Allo Resto, pour ne citer que cet exemple, fait désormais partie des heureuses entreprises élues au palmarès des sociétés où il fait bon travailler.
Les missions du responsable du bonheur : travailler au bien-être des salariés dans leur entreprise et perpétuer sa culture. Tout cela avec optimisme, bien-sûr.
Pour ce faire, toutes les idées de ce professionnel sont recevables : mobilier, aménagement de l'espace, événements, week-ends organisés... Rien n'est trop beau pour que les salariés soient heureux dans l'entreprise où ils travaillent.
Après tout, c'est au travail que l'on passe le plus de temps, alors pourquoi ne pas le rendre aussi agréable que son foyer ? Les responsables du bonheur entendent bien répondre au mieux à cette question, coeur de leur métier très récent.
Un métier pour lequel altruisme, sens de l'écoute, ou encore optimisme bien-sûr, sont de rigueur. Responsable du bonheur est considéré comme « un poste-clé » puisqu'il permet de « souder les équipes », « de renforcer et de faire vivre au quotidien les valeurs de l'entreprise », déclare Nathalie Forestier, responsable du bonheur chez Allo Resto que nous citions plus haut.
Une autre question nous taraude, malgré tout : la situation salariale était-elle à ce point pessimiste pour que ce poste honorable nécessite d'être créé ?
Quoi qu'il en soit, l'histoire ne raconte pas quel cursus peut-on envisager pour espérer occuper ce poste.
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