L'expertise comptable vit une période faste, où les innovations technologies n'ont jamais autant rebattu les cartes. Appréhender les derniers logiciels est devenu crucial pour pouvoir se projeter dans l'avenir de la profession. Pour préparer les élèves à leurs futures carrières, Tiime a noué des partenariats avec des dizaines d'établissements ouvrant la porte à une formation plus concrète et adaptée aux réalités du métier.
Enseignement traditionnel vs réalité du terrain
Si la profession est très largement informatisée, son enseignement est encore basé sur de la théorie et du papier. Un décalage entre la salle de classe et les exigences des cabinets que déplore Jérémie Jumeau, expert-comptable mémorialiste du cabinet Otsar et enseignant agrégé en classe de BTS au lycée Voillaume à Aulnay-sous-Bois. « Ce qu'il faut savoir c'est qu'aujourd'hui en formation DCG Bac +3, il n'y a aucun cours qui porte sur l'utilisation de logiciel, c'est incroyable ! ».
Il met en évidence la différence entre les cursus et les pratiques professionnelles : « Le problème du mode d'enseignement traditionnel c'est qu'il ne correspond pas forcément à ce qui est fait sur le terrain. Par exemple, on passe un temps fou sur la lettre de change alors que ce n'est pas beaucoup utilisé en cabinet. On pourrait utiliser ce temps pour travailler sur les logiciels. On voit également les rapprochements bancaires de manière très théorique alors qu'on pourrait les aborder depuis les outils ».
Nouer des partenariats entre les écoles et les éditeurs prend alors tout son sens. Il y a urgence à créer des synergies entre écoles et éditeurs de logiciels, afin d'aligner les compétences enseignées avec les compétences demandées sur le terrain. C'est également le ressenti de Catherine Grima, expert-comptable partenaire de Tiime et enseignante au Lycée Gaston Berger. « Il est primordial que les éditeurs interviennent dans les formations. Imaginez que même les examens d'informatique se font sur papier... Vous avez un tel décalage entre la théorie et le monde des praticiens qu'il faut vraiment qu'ils aient des outils pendant les études ».
Tiime à la conquête des écoles !
Devant les défis mis en lumière par l'enseignement comptable traditionnel, Tiime s'est inséré dans le cursus des écoles afin d'aider les enseignants à façonner les collaborateurs de demain. Au programme : initiation à l'IA, à la précompta, à l'automatisation ou encore au SaaS.
Ces éléments sont actuellement insufflé dans une dizaine d'établissements répartis à travers diverses régions françaises, notamment à Paris au Lycée Bessière ou à l'ENOES, au lycée Gaston Berger à Lille, à Gustave Eiffel à Bordeaux ou encore au lycée Talensac à Nantes.
Résultat : la motivation des étudiants, stimulée par l'usage de ces outils, témoigne de cette métamorphose. « Leur engagement s'intensifie lorsqu'ils utilisent des outils qui les plongent dans le concret de leur futur métier, ce qui les passionne d'autant plus », constate Jérémie. C'est également le ressenti de Catherine Grima : « Quand on les met sur de l'informatique, et encore plus sur tablette ou téléphone comme avec Tiime, c'est mieux. Par exemple, ils aiment beaucoup prendre des photos des justificatifs. Comme ils sont toujours très connectés avec leurs écrans, on les capte bien ! »
L'utilisation des outils dans l'enseignement leur permet également de développer de nouvelles compétences nécessaires à leur futur métier. « Les outils numériques affinent les compétences digitales des étudiants et libèrent du temps pour se concentrer sur d'autres compétences cruciales, comme la communication et le conseil », détaille Jérémie.
Des avantages croisés pour les étudiants et les cabinets comptables
Cette dynamique bénéficie à la fois aux étudiants et à leurs futurs recruteurs. Étudier avec des outils comme Tiime leur permet d'être plus attractifs sur le marché du travail. Jérémie le confirme : « Les outils comptables sont cruciaux dans la formation des étudiants, leur apportant non seulement un savoir-faire technique mais aussi une vision concrète de leur futur environnement professionnel ».
Concernant les classes de DCG, Catherine ajoute : « Comme ils sont en formation initiale, ils ont un mois de stage par an. Comme c'est en fin d'année scolaire, ils ne voient pas tout, ils n'ont pas le temps de s'approprier tous les outils. Là au moins ils peuvent se les approprier, poser des questions et ils peuvent même dire qu'ils les maîtrisent ce qui est une bonne chose lorsqu'ils vont chercher leur alternance ou d'autres emplois ».
Les cabinets comptables quant à eux peuvent embaucher des diplômés plus rapidement opérationnels. « Les cabinets recherchent des personnes qui savent utiliser les outils, donc le fait de former les élèves aux outils comptables permet aussi de répondre aux besoins des cabinets », affirme Jérémie, mettant en lumière le lien direct entre une formation pertinente et les exigences du marché.
Jérémie valide l'importance des éditeurs à être présents dans les écoles : « Aujourd'hui, il faudrait avoir des éditeurs plus proches des écoles, et qu'ils soient plus impliqués dans la réalisation des cours », prônant une interaction plus significative entre les éditeurs de logiciels et les écoles.
Gérard Lesné, en charge du programme de partenariat avec les écoles conclut : « Notre volonté est d'accompagner la profession dans son avenir, de s'inscrire dans la durée à ses cotés, comme moteur de sa transformation. Je crois vraiment que l'enseignement est le pilier de cet édifice, il est évident qu'un nouveau rapport avec les éditeurs permet à la profession de renforcer son attractivité ».
Vous êtes étudiants ou enseignants : n'hésitez pas à nous contacter pour organiser des sessions de présentation dans votre établissement. Par mail : contact@tiime.fr