« Si la franchise en expertise-comptable avait existé il y a 20 ans, je n'aurais pas hésité une seule seconde »

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Bonjour Claude Robin, Amarris est un groupe qui réalise plus de 17 m¤ de chiffre d'affaires et créé une franchise pour tous les jeunes experts-comptables qui veulent s'installer. Tout d'abord, expliquez-nous comment vous vous êtes installés il y a 20 ans sans rachat de clientèle ?

J'avoue que ça n'a pas été simple car tout d'abord, il n'y avait pas les protections sociales d'aujourd'hui comme la possibilité de percevoir des indemnités Pôle emploi quand on était créateur d'entreprise. J'ai attendu que ma femme ait un CDI pour me lancer dans l'aventure entrepreneuriale.

Ensuite, j'ai quand même un peu galéré car j'étais vraiment seul. Je voulais absolument tenir un discours différenciant pour me démarquer de mes confrères. Je disais à tous mes prospects qu'il fallait que la comptabilité serve à quelque chose. Elle ne doit pas servir à faire une liasse fiscale trois mois après la date de clôture, mais doit servir à piloter l'entreprise. Je vendais donc très souvent un accompagnement pour créer le plus de points de contacts au cours de l'année. Plus on en créé, plus on fidélise. C'est donc comme cela que j'ai rentré un certain nombre de clients qui m'ont fait confiance.

Le problème est qu'à un moment donné, il faut bien produire ce que l'on a vendu et c'est là que ce fut galère.

Ah bon, pourquoi, vous étiez expert-comptable, j'imagine que vous saviez produire ce que vous vendiez ?

Oui en théorie, sauf que quand vous sortez d'un cabinet d'audit puis d'un cabinet où je ne faisais jamais de tenue, jamais de paie car des collaborateurs étaient spécialisés dans le domaine, vous êtes un peu dans la m... quand il s'agit de les produire. Et c'est ce qui s'est passé. J'avais vendu des paies car je revendiquais qu'évidemment, j'étais un spécialiste de la paie.

Nous étions le 25 du mois et je devais les produire. J'étais scotché devant mon ordi et j'ai eu l'idée de demander à mon ancienne collègue qui était responsable des paies de venir m'aider. Elle m'aimait bien et a pris un jour de congé pour m'accompagner et me former. Cela m'a sauvé la vie. Je l'ai ensuite appelé plusieurs fois pour résoudre certaines questions des clients. C'était quand même limite du funambulisme mais c'est passé.

C'est sûr que si le système de franchise Amarris que je viens de créer avait existé à l'époque, je n'aurais pas hésité une seule seconde. Je n'aurais pas eu tous ces problèmes car j'aurais toujours eu une solution de back up.

 

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Expliquez-moi un peu plus ce que la franchise peut apporter quand on s'installe comme vous avez fait ?

Et bien elle peut tout apporter et nous faciliter la vie. Quand tu es tout seul, tu dois trouver toutes les solutions techniques (ordi, logiciels etc...). En franchise, on te propose un pack qui te libère de tout un tas de tracas. Quand tu es tout seul, tu dois faire ta production de A à Z. En franchise, tu choisis ce que tu vas sous-traiter ou non. Tu peux sous-traiter la paie et garder les autres postes dont la tenue. S'agissant de la paie, tu déportes complètement cette gestion à ton franchiseur qui te traite complètement la prestation. Tu n'as ainsi plus de risque de production sur ce sujet.

C'est pareil en tenue. Je me souviens que quand je me suis installé, j'avais vendu de nombreuses tenues et j'étais incapable de toute les produire. Je connaissais quelqu'un qui pour arrondir ses fins de mois m'a traité quelques dossiers. On se donnait rendez-vous le soir dans un parking commercial pour lui donner les documents. Je lui avais installé le logiciel de comptabilité sur son ordinateur et récupérais les comptabilités une semaine après. Je ne suis pas très fier de cela mais là aussi, cela m'a sauvé la vie si je voulais réaliser l'accompagnement que j'avais vendu.

Avec le système de franchise, je n'aurais pas eu à trouver des solutions alternatives puisque que mon franchiseur aurait pu me traiter les tenues si je le souhaitais. Idem si je veux sous-traiter le juridique. Cela enlève un frein à l'installation car même seul, vous pouvez proposer la prestation complète d'un expert-comptable.

Enfin quand je dis ne pas être seul, c'est la possibilité d'appeler quelqu'un d'Amarris à tout moment quelque soit le problème, qu'il soit technique ou non.

Qu'est-ce que vous apportez concrètement pour faciliter l'installation ?

Quand on démarre et qu'on se lance dans la création d'entreprise, la difficulté est de rapidement se faire de la trésorerie pour faire face aux différents coûts d'installation. Pour accompagner les jeunes franchisés, on leur propose dans les premiers mois d'installation de leur sous-traiter des dossiers. Ils peuvent ainsi réaliser jusqu'à 25 K¤ de chiffres d'affaires. De plus, nous leur proposons de ne payer leur droit d'entrée qu'au bout d'un an, le temps de s'installer sereinement sans être obligé parfois de contracter un emprunt de suite pour se lancer. J'aurais bien aimé aussi avoir ces propositions quand je me suis installé car je n'ai pu me payer qu'au bout de neuf mois.

Bref, au-delà de la communication nationale, il faut que le franchiseur soit un soutien de tous les jours.

Notre ambition est donc de libérer toutes les contraintes pour se lancer dans la grande aventure de l'entrepreneuriat. Il y a vingt ans, je travaillais dans un cabinet régional et je n'avais pas de perspectives d'association. J'avais un peu le sentiment d'étouffer, de ne pas exploiter tout mon potentiel et surtout de ne pas être libre. C'est pour ça que j'ai tout plaqué et me suis lancé comme cela. C'est ce que je retrace dans mon livre « Itinéraire d'un entrepreneur bousculateur d'ordre établi ». S'il y avait eu la franchise, je pense que la décision aurait été plus facile et j'aurais sauté le pas plus tôt.

Pour en savoir plus sur le concept de franchise Amarris Contact : www.amarris.fr/franchise


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