Gestion d'entreprise : Épithète présente sa stratégie numérique pour accompagner les experts-comptables

Quelles solutions Épithète propose aux experts-comptables ?

La suite logicielle Hub Business Solutions (HBS) comprend plusieurs modules qui concernent la gestion de la facture électronique, la trésorerie, la gestion de la communication bancaire et le mandat électronique de prélèvement.

Le module de gestion de la facture électronique HBS e-factures s'adresse à l'ensemble de nos clients, abonnés à nos solutions, professionnels de toute taille, de l'auto-entrepreneur aux grandes entreprises.

La solution est compatible avec la nouvelle réglementation relative à la facture électronique. Elle régit déjà depuis 2018 les relations entre professionnels ou entreprises et la sphère publique (BtoG).

La prochaine étape interviendra en 2026-2027 avec les relations B to B.

Progressivement, sera inclus le reporting global de TVA pour les factures B to C et les factures à l'international, de manière à répondre à l'ensemble des besoins des acteurs concernés.

Nos solutions logicielles tiennent compte du fait que l'instruction des dossiers de factures fournisseurs et de factures clients nécessite des interventions de l'entreprise ou du professionnel mais également de leur cabinet d'expertise comptable.

Nous avons donc créé une solution qui permet aux experts-comptables de remplir pleinement leurs missions d'accompagnement (validation des factures, relance et recouvrement, préparation des fichiers de règlement, mandat de paiement...).

Nous leur proposons un Point d'Entrée Unique pour accéder aux contrats de leurs clients, abonnés à notre solution. En fonction de la répartition des rôles définie entre l'expert-comptable et son client, les actions sur les dossiers de facture vont différer pour chaque contrat.

Notre solution est donc accessible aussi bien par notre abonné (le client final), que par son expert-comptable.

Épithète renforce sa communication auprès des experts-comptables, pourquoi maintenant ?

Dès à présent les cabinets d'expertise comptable commencent à regarder de très près les solutions existantes sur le marché. Beaucoup de cabinets devraient être amenés à référencer 2, 3, voire 4 solutions logicielles, afin de pouvoir conseiller à leurs clients la solution la plus adaptée à leurs besoins. Les professionnels du chiffre vont donc jouer un rôle de conseil précieux.

Nous avons choisi d'être complémentaires aux experts-comptables. Nous sommes éditeurs de logiciels mais avons pris le parti de ne pas développer de solutions de comptabilité, s'agissant avant de la responsabilité de l'expert-comptable.

Notre solution permet néanmoins de nous interfacer avec les différents logiciels de comptabilité, grâce à des formats d'échanges qui conviennent à l'ensemble des acteurs.

Nous avons également pris en compte le fait que certains experts-comptables sont dotés d'une solution qui leur est propre. Avec HBS PDP Connect, nous sommes en mesure de nous connecter avec ces solutions en tant que PDP, afin d'être complémentaire à leur logiciel, appelé opérateur de dématérialisation (OD).

Notre offre s'adresse donc à deux types de cabinets, ceux déjà dotés d'une solution logicielle et ceux qui n'en ont pas.

Les acteurs du secteur bancaire sont parfois perçus comme des concurrents des professionnels du chiffre. Quel est votre point de vue ?

Nous entendons ce commentaire depuis de nombreuses années. Pourtant, dès 2018, nous avons pris l'engagement auprès de l'Ordre des experts-comptables de ne pas développer de logiciels comptables et d'intégrer nos outils aux solutions retenues par les membres de la profession. La complémentarité existe de fait.

Selon de nombreuses études, du point de vue des entreprises et des professionnels, il existe deux tiers de confiance : les banques et les experts-comptables. Soit on les oppose, soit on les considère comme complémentaires. Nous préférons la seconde option.

L'expert-comptable a un rôle de conseil précieux et le banquier n'est pas reconnu dans ce rôle. En revanche, il va pouvoir apporter des solutions complémentaires à la gestion des factures (paiement, relance, contrôle des IBAN...) ainsi que des solutions de financement, et des solutions de recouvrement amiable. Ces offres ne sont pas proposées nativement par les experts-comptables.

Le client final, entreprise ou professionnel, doit-il intégrer votre réseau bancaire pour bénéficier de vos solutions ?

Nous considérons que chaque client a potentiellement un paysage multi-banques. Nous ne sommes pas disruptifs concernant la relation bancaire des abonnés. Ils peuvent être clients d'une banque de nos réseaux distributeurs, Crédit Mutuel ou CIC, mais notre solution est également compatible avec d'autres banques.

En aucun cas nous imposons aux abonnés de changer de relation bancaire. Je le répète, les clients TPE-PME des experts-comptables peuvent utiliser notre solution dans un espace abonné Épithète sans être client d'une banque des réseaux CIC et Crédit Mutuel.

Vous allez prendre votre retraite d'ici peu. Quel regard portez-vous sur l'évolution de la profession d'expert-comptable ?

Chaque année, lors de chaque congrès des experts-comptables, j'entends que la profession prend un tournant en dépassant la gestion comptable au profit des fonctions de conseils. Pour certains cabinets c'est déjà le cas et pour d'autres, du chemin reste encore à parcourir. La facture électronique est justement un moyen de s'inscrire dans une stratégie d'analyse des solutions logicielles qui existent sur le marché. 

Nous avons toujours eu l'espoir que le clivage banquier-expert-comptable se tarisse. Je ne pense pas que les banquiers vont récupérer les fonctions des experts-comptables. La digitalisation entraîne de l'automatisation c'est certain, mais les banquiers n'en profitent pas plus que d'autres.

Au fil des évolutions réglementaires, on constate que la DGFiP demande à ce que les opérateurs PDP assurent la réconciliation entre les encaissements-décaissements et les factures. Tous les acteurs du processus de facturation doivent contribuer à faciliter l'automatisation de bout en bout. À mon sens, il n'y a pas de concurrence réelle entre ces deux métiers.