je suis desolé, c'est toi effectivement que j'aurais du remercier mais je suis sur que tu n'as pas mal pris le fait que j'aie remercié quelqu'un d'autre à ta place, ce n'était pas du tout intentionnel...je vois pas pourquoi ton avis ne compterait pas autant que celui des autres.
L'efficacité de l'entreprise provient elle de sa capacité à prévoir?
Intro
Entreprise : Entité juridiquement indépendante qui produit des biens ou des services dans l'objectif de maximiser ses profits
Efficacité : Aptitude à atteindre les objectifs fixés. On peut être efficace sans être efficient (Efficience = atteindre objectifs fixés en respectant les impératifs en terme de délais, respect du cahier des charges en terme de conso MP par exemple.)
Capacité de l'entreprise à prévoir : Les moyens internes ou externes à la disposition de l'entreprise qui lui permettent d'avoir à court terme ou à long terme des informations fiables pour orienter ses décisions stratégiques ou opérationnelles
D'où vient l'efficacité des entreprises ? Comment peut-on la mesurer ? Provient-elle uniquement de son aptitude à considérer l'avenir ?
En quoi la capacité de prévoir rend l'entreprise efficace ?
Déballage d'idées :
Qu'est ce qui rend une entreprise efficace :
- Son savoir faire : Maîtrise de son métier, son positionnement sur le DAS - Les aptitudes et les capacités de ses salariés - Son organisation interne - La prise en considération des attentes des clients - Sa réactivité face à l'offre concurrente
Comment se mesure la capacité à prévoir de l'entreprise et comment se caractérise telle ? Que peut prévoir l'entreprise ?
Plan :
1/Les moyens d'être efficace à court terme pour l'entreprise : (cette partie n'est pas très structurée)
- Application des décisions prises par la direction - Contrôle interne efficace et opérationnel - Maîtrise des approvionnemnts - Des salariés motivés et bien adaptés à leurs emplois - La qualité des biens ou services produits - Un service après vente performant
2/ Les prévisions pour les entreprises sont indispensables pour subsister et rester efficace à moyen et à long terme
A/ Prévision sur sa situation économique et financière
Situations comptables intermédiaires : Point à un moment donné dans l'exercice Mise en place de documents prévisionnels : Budget prévisionnel (Budget de trésorerie, plans de financement) (***pas de style SMS***) de résultats prévisionnels, prévisionnels de MS - CAF prévisionnelle : permet de prévoir financement investissements sur fds propres - Analyse de la valeur : MVA ( capitalisation boursière - fonds propres retraités) EVA (Résultat net IS - rémunération des capitaux investis) - PER : Cours de l'action / bénef par action - SIG Objectifs : Recentrage, réorientations stratégiques, meilleure adéquation entre résultats prévus et décisions de l'entreprise.
B/Prévisions sur son environnement
- Situation du marché - Positionnement du produit dans son cycle de vie (Démarrage, croissance, maturité, obsolescence, déclin) - Prise en considération de la concurrence : Nouveau concurrent, mise en place de barrières à l'entrées (5 forces concurrentielles de Porter : Clients, concurrents, substitution, fournisseurs). Etude de l'offre concurrente et comparaison avec l'offre de l'entreprise - Prise en considération du client : Evolution du pouvoir d'achat des ménages, études de marché, capacité du marché à absorber une nouvelle innovation. Evolutions à apporter à un produit donné. analyse de la valeur - Prise en considération des fournisseurs : fin de relation contractuelle ? épuisement MP à anticiper ? capacité à fournir les matières premières demandées ? Qualité attendue ? - Partenaires / Alliés : Mise en place de collaboration gagnant/gagnant - Salariés : Formations pour adaptation à nouveau poste, conception de nouveau produit, prise en considération des besoins pour production optimale. Anticipation de revendication salariale, conflit social pouvant entrainer paralysie des organes de direction
Conclusion :
Efficacité de l'entreprise provient de sa capacité à prévoir mais pas uniquement. Sa capacité à prévoir lui permet d'anticiper un certain nombre d'événements,, lui permet de définir de nouvelles stratégies pour continuer à exister et positionner ses produits au mieux en fonction de la demande et des besoins du marché. L'entreprise est efficace grâce aux acteurs qui l'entoure : Ses salariés pour leur savoir faire, leur technicité, leur adaptation à leur métier ; ses fournisseurs, ses partenaires, ses dirigeants pour les décisions prises, ses actionnaires. Néanmoins, une société qui ne dispose pas d'outils prévisionnels efficace et condamnée à disparaître.
La politique sociale est-elle aujourd'hui une composante essentielle de la stratégie ?
Déballage d’idées :
« Essentielle » : Elle est essentielle mais pas unique. Essentielle signifie axe central dans la stratégie
La politique sociale : Les mesures prises par les entreprises concernant les salariés :
Sur plusieurs volets différents : - L’organisation du travail - Les tâches effectuées - La participation - La rémunération - La formation professionnelle
Politique sociale « restrictive » : Objectifs en termes de diminution des couts – Production à grande échelle Travail à la chaîne
Politique sociale « Expansive » : Tournée vers la qualité
Cercles de qualité (Toyotisme) Management paternaliste – Management participatif
Quelles sont les autres composantes de la stratégie ? Elles sont fonction des objectifs des sociétés et des produits ou services quelles proposent - Communication - Distribution ….
Stratégie : Vision générale : macro économique, Orientations générales prisent par les dirigeants pour atteindre leurs objectifs en termes de rentabilité et de profit. Plusieurs formes de stratégies : - Stratégies génériques Différenciation Domination par les couts Focalisation - Stratégies générales Stratégies de croissance (Externes – internes) Stratégies d’internationalisation Stratégie de Diversification
Introduction : Accroche : Politique sociale est incontournable dans une entreprises. Plusieurs formes de politiques sociales aujourd’hui :en fonction des objectifs stratégiques des entreprises
1/ La politique sociale varie d’une entreprise à l’autre selon les choix stratégiques
A/Stratégie de domination par les coûts
Consiste à diminuer au maximum ses coûts de production et réaliser des économies d’échelles pour mettre sur le marché une offre à un cout inférieur de celle de la concurrence. Pratiquée par entreprises arrivée à maturité dans cycle de vie produit
- Production à grande échelle pour réaliser économies d’échelles - Standardisation de la production : Les salariés effectuent tâches répétitives ( Cf OST Taylor : Division verticale et horizontale du travail, primes au rendement, objectifs quantitatifs journaliers) - La participation des salariés est réduite au minimum - Pas de nécessité d’avoir personnel qualifié et polyvalent - Turn Over important - Rémunération fixe et peu gratifiante - Aucune place aux initiatives personnelles - Formation professionnelle inexistante à l’exception des obligations légales
Internationalisation : Les firmes multinationales réduisent au maximum la masse salariale : Embauche de personnel local, sous payé
Dans ces sociétés : Opposition entre capital et travail
b / Stratégie de différenciation vers le haut
Stratégie d’écrémage Consiste à mettre sur le marché un produit particulier, différent de celui proposé par la concurrence. Ce produit est substituable à l’offre concurrente. Différentiation peut s’opérer par le prix ou par la qualité du produit ou par ses caractéristiques techniques. Offre adapté aux besoins du consommateur : Personnalisation de l’offre Mis en place par sociétés dont le produit est au stage de l’émergence et croissance dans cycle de vie.
- Produit qualité supérieure nécessite investissements en RD Recrutement de personnel adapté à cette recherche (Coût plus élevé) Innovation demande un personnel à la pointe de la technologie et adaptable. Gazelles (PME de croissance) : bénéficient d’avantages fiscaux et sociaux si augmentation de la masse salariale de 15% par an pendant 2 ans consécutifs (Gel de l’impôt société, report d’un an des charges sociales patronales de sécurités sociales…) JEI : Exonération cotis patronales sécurité sociale pendant 3 ans
- Rémunération attractive et motivante pour ne pas voir ses salariés partir à la concurrence Participation des salariés (Obligation dans les entreprises de + 50 salariés, non imposable sauf CSG RDS, bloquée 5 ans, formule : RSP = ½ (B-0.05C)*S/VA) PEE (A l’initiative de l’employeur : non imposable sauf CSG CRDS) non soumis IR Intéressement : Pas d’obligation légale en France, prime collective - Soumise IR mais pas CSG Actions gratuites Stocks option
- Personnel qualifié : effort en matière de formation professionnelle pour maintenir un bon niveau de qualification et une bonne adaptation aux emplois
- Développement du management participatif « Cercles de qualités du toyotisme »)
Pour ces entreprises : Les salariés et leur travail sont des composantes essentielles et pas antagonistes
2 / La politique sociale n’est pas la seule composante de la stratégie d’ensemble
A/ Stratégie de domination par les coûts
- Réduction au maximum des prix d’approvisionnement : Négociation des prix des fournisseurs au maximum (Pas de relation gagnant-gagnant) Pression exercée Pouvoir de négociation des clients : Cf Porter
- Economies d’échelles par la production à grande échelle, automatisation de la chaine de production
- Distribution intensive réduction des couts par tout autre moyen que l’effet d’expérience.
B/ Stratégies de différentiation vers le haut
- Commercialisation selective : évite grande distribution - Fondée sur image de marque (Ex : Nespresso) Commerce équitable - Production - Pas de comparatibilité directe avec les produits concurrents
Je suis pas trés inspiré pour la deuxième partie... ni pour la conclusion. Quand pensez vous ? est ce que je suis hors sujet ?
Citation : Ivancheri @ 25.11.2007 à 10:01 Bonjour bibiange,
je suis desolé, c'est toi effectivement que j'aurais du remercier mais je suis sur que tu n'as pas mal pris le fait que j'aie remercié quelqu'un d'autre à ta place, ce n'était pas du tout intentionnel...je vois pas pourquoi ton avis ne compterait pas autant que celui des autres.
Citation : Lili34000 @ 25.11.2007 à 16:21 Je suis pas trés inspiré pour la deuxième partie... ni pour la conclusion. Quand pensez vous ? est ce que je suis hors sujet ?
Bonjour à tous !
Pour le sujet : La politique sociale est-elle aujourd'huiune composante essentielle de la stratégie ?
Je dirais lili que c'est plutôt bien. J'ai juste quelques remarques à faire :
* AUJOURD'HUI : Je vois que dans ton exposé tu fais référence à Taylor, Porter ... Est-ce que l'organisation du travail est la même aujourd'hui ? N'y a t-il pas d'autres choses à prendre en compte dans la politique sociale ?
* Tu as choisi 2 stratégies : Domination par les coûts et différenciation ; pourquoi pas recentrage ou d'autres ?
Voilà c'est tout ce que je peux dire, sinon, c'est bien vu parceq u'il ne m'inspirait pas du tout ce sujet.
J'ai essayé de faire le sujet : "La Flexibilité de l'entreprise : gage de compétitivité ?" (Pas sans difficultés !)
Définitions : Flexibilité : C’est les conséquences de l’ensemble des dispositions prises par l’entreprise pour s’adapter au mieux aux situations qui peuvent lui arriver, pour avoir une réactivité plus importante. C’est la capacité d’adaptation pour répondre à une variation de la demande sous la double contrainte de l’urgence.
La flexibilité peut se manifester de plusieurs façons : En interne dans la structure : Flexibilité du travail, Flexibilité des moyens de production, Flexibilité dans activités de soutien, Flexibilité dans commercialisation des biens ou services
Compétitivité : La compétitivité peut se définir comme le bon positionnement d’une entreprise face à ses concurrents. Une entreprise est compétitive quand elle dégage des avantages concurrentiels face à ses concurrents.
Est-ce qu’être « adaptable » permet à une entreprise de mieux se positionner sur le marché par rapport à ses concurrents ?
Flexibilité interne :
Fait référence à externalisation
1/Comment se manifeste la recherche de flexibilité pour l’entreprise ?
Flexibilité dans la production
- Mise en place de machines pouvant produire plusieurs sortes de biens différents sur un même circuit de production (Ex industrie automobile) - Flexibilité qualitative :
Flexibilité dans l’exécution du travail
- Flexibilité quantitative externe : recours à l’intérim Recours à des contrats subventionnés ou donnant de la flexibilité (CNE, Contrat de professionnalisation) - Flexibilité quantitative interne : Modulation des heures de travail des salariés - Automatisation de la chaîne de production, suppression de poste - Recours à l’externalisation de certains postes, (Hotline de FREE dans les pays du Maghreb), fonction RH, fonction comptable… - Flexibilité qualitative : recours à des personnes hautement qualifiées de façon ponctuelle
Flexibilité dans la commercialisation et la distribution : Par l’externalisation - Joint venture : Co entreprises : création d’une entreprise avec un partenaire local - Capital venture : On limite les risques liés au financement - Franchise : relation contractuelle : Redevances régulières - Utilisation du réseau de distribution d’une entreprise locale - Alliances stratégiques : Avec concurrent : Alliance additive (pour faire un produit commun) Alliance d’intégration (Pour faire des produits complémentaires) Alliance « conglomérale » pour utiliser la technologie d’un concurrent pour faire un produit différent du sien.
Flexibilité dans les approvisionnements Mise en place de logiciels de gestion des stocks
Flexibilité de la prise de décision : Mise en place d’outils d’aide à la décision
Flexibilité dans les choix de croissance - Choix de croissance externe depuis les années 80 plutôt qu’interne (Fusions absorption, OPA, Apports partiel d’actifs)
2/ la flexibilité rend l’entreprise plus compétitive
- Par la diminution des coûts de production
La diminution des coûts de production permet de diminuer les prix de ventes : stratégie de pénétration. Meilleure utilisation des équipements clés Par la diminution des frais salariaux Par la gestion en flux tendus des approvisionnements : Limitation des coûts de stockage
- Une réactivité plus grande pour faire les bons choix au bon moment Il parait plus facile de se retirer quand activité déficitaire
- Par une offre plus personnalisée que celle des concurrents donc plus attractive pour le consom' acteur
3/ Les limites de la flexibilité
- Au niveau social
-Flexibilité quantitative : Personnel moins motivé : moins de rendement sur le long terme. Limites de l’emploi de personnel peu qualifié ou non adaptables Risques de conflits sociaux : Paralysie de la production Risque : Si externalisation de la production dans pays émergent, attention risque de sous traitance en chaine et de perdre le contrôle (Ex : travail des enfants) : Risque sur l’image de l’entreprise - Flexibilité qualitative : La RD impose un personnel qualifié pour mettre en place innovations : Coût important pour l’entreprise.
- Au niveau de la production : - Flexibilité quantitative : Risque de diminution de la qualité : Cf jouets mattel, Dora substance chimique …
- Dans la commercialisation : L’impartition coute cher à l’entreprise Théorie des coûts de transaction (Risque de comportement opportuniste)