Récupération des données bancaires : comment ça marche ?

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Le web scraping permet d'extraire des données d'une page internet pour les réutiliser dans un but précis. L'exemple le plus connu réside dans les comparateurs de prix qui agrègent un nombre très important de données.

Sans aller jusque là, le web scraping permet également de récupérer les données bancaires d'un client lorsque la banque ne propose pas d'API ou les factures au format électronique des grandes entreprises (téléphone, électricité).

C'est ce dernier point qui intéresse tout particulièrement les comptables. Il leur permet de gagner du temps dans la récupération des pièces justificatives, comme Evoliz qui récupère déjà les factures et données bancaires.

« Evoliz est en veille technologique constante, il était donc naturel que nous allions vers le web scraping, bancaire et fournisseur.

Nous disposons aujourd'hui d'un des dispositifs de collecte des factures fournisseurs les plus complets et les plus performants du marché » précise Olivier Gasquet, Directeur technique & Cofondateur d'Evoliz.

La collecte des achats grâce à l'adresse mail bannette

La récupération des données bancaires par le web scraping

De nombreuses applications le font aussi pour les particuliers. À l'image de sofort, le premier agrégateur de comptes bancaires de nationalité allemande, il s'agit de permettre la consultation des données bancaires depuis une application tierce.

Les clients doivent simplement donner leur accord, leurs identifiants et mots de passe pour accéder à ce type de services. Les robots peuvent alors se connecter au site internet de la banque en lieu et place des clients.

La banque y trouve un intérêt puisque les agrégateurs de comptes permettent de limiter les connexions aux heures de pointe. Les sites marchands, pas toujours.

Pour empêcher le scraping de leurs données, les sites internet peuvent l'interdire ou le limiter dans leurs conditions générales d'utilisation ou CGU. La Cour de justice de l'Union européenne l'a admis dans une affaire du 15 janvier 2015.

Ce n'est pas le cas des banques qui ont au contraire une obligation d'ouverture. Certains parlent d'open banking même si l'enjeu reste la sécurité des données. C'est la seconde directive des services de paiement dite DSP2 qui est entrée en application le 13 janvier 2018 avec une période transitoire de 18 mois. Elle a été transposée en droit français par une ordonnance du 9 août 2017.

Du côté d'Evoliz, les données bancaires sont importées dans le logiciel et consultables depuis n'importe quel terminal. Toujours à jour, les données sont facilement exploitables et identifiables. Un bon moyen de savoir qui a payé l'entreprise et qui lui doit encore de l'argent. Les données bancaires sont agrégées et le rapprochement facilité.

« Evoliz propose aux experts-comptables de mettre en place une comptabilité analytique ou de trésorerie pour leurs clients, et c'est avec Evoliz que Budget Insight, une solution leader dans le scraping bancaire, a réalisé sa première API dès 2016 » nous explique François AUPETIT, Président et fondateur d'Evoliz.

La connexion d'une banque automatique

Le futur de l'agrégation de comptes : les API des banques

Avec la seconde directive des services de paiement ou DSP2, les choses pourraient beaucoup évoluer. La DSP2 prévoit trois nouvelles modalités d'accès aux comptes :

  • le service d'initiation de paiement (PISP) ;
  • le service d'information sur les comptes (agrément AISP) ;
  • la troisième concerne la confirmation de la disponibilité des fonds par les gestionnaires de comptes.

Les acteurs qui proposent des services d'initiation de paiement et des services d'information sur les comptes doivent obtenir un agrément.

Du côté des banques, la mise à disposition d'API, plus sécurisées que le Web scraping devient obligatoire.  Elles pourront ainsi permettre un accès à des sociétés partenaires, parfois très spécialisées. À ce jour, peu de banques disposent d'API ouvertes : Axa Banque et CA store du crédit agricole en sont les seuls exemples. Leurs API n'ont pas forcément été conçues pour les agrégateurs de données.

La DSP2 va beaucoup plus loin qu'une simple stratégie de transformation digitale. Elle impose aux prestataires un échange de données conforme à la volonté du client final.

Une autre nouveauté à mettre en oeuvre est l'authentification forte du client. Les clients n'auront plus à fournir leurs identifiants et mots de passe à des tiers. Les particuliers passeront par les banques qui proposeront elles-mêmes l'accès aux différentes API.

« La mission d'Evoliz est de faire kiffer la gestion aux chefs d'entreprise. En simplifiant la comptabilité, les évolutions en cours dans le scraping bancaire y participent, c'est une opportunité pour tous les acteurs qui sont orientés clients, qu'ils soient établissements bancaires, éditeurs, ou expert-comptables » conclut Stéphane HAMELIN, Directeur commercial et marketing de la plateforme collaborative.

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