De nombreux maux sont connus ces dernières années pour expliquer le mal-être au travail. Le burn out ou le bore out sont des maladies professionnelles qui en font partie et qui peuvent emmener au brown out. Le mal-être au travail peut toucher n'importe quelle personne : du manager au salarié, du junior au senior et dans n'importe quel secteur.
Les Français ne sont pas très bien classés pour être les salariés les plus heureux au travail.
Identifier le mal être au travail
Il faut un moment pour décerner un mal-être, que ce soit professionnel ou personnel. Dans un premier temps, cela peut être assimilé à un coup de fatigue, une pression mal gérée, un mauvais sommeil. Ou le tout cumulé qui amène à un épuisement professionnel.
Avant même d'en parler autour de soi, notamment dans son environnement professionnel, il est important de déceler et d'identifier les causes de ce mal-être. Selon les conditions de travail imposées et les risques psychosociaux qui en découlent, il est urgent d'agir rapidement et de stopper cet état et cette souffrance au travail.
Les signes du mal-être
Ils peuvent être nombreux, cela dépend de l'intensité de la situation (d'un simple mal-être au harcèlement moral) ou de la santé de la personne en mal-être.
Toutefois, cela peut se révéler par une irritabilité, un sommeil non réparateur et morcelé, une perte de motivation qui amènent à des répercussions sur la santé psychologique et physique.
Cela peut être différents signes individuels qui peuvent être imperceptibles, jusqu'à un degré qui reflète un souci. Ou cela peut être une accumulation qui peut vite devenir plus inquiétant.
Heureusement, contrairement à il y a de nombreuses années, un collègue qui perd sa motivation ou qui ne semble pas bien est vite repéré dans une entreprise. La tendance aux open spaces et au travail collectif permettent de se côtoyer et de tisser des liens entre collègues et une prise de conscience de l'état de santé des autres.
Dans cette optique de conscience collective, il est important de déceler le mal-être des collègues visible par des souffrances décelables à l'½il ou par la communication (démotivation, trouble du sommeil, maux de tête, désinvestissement, etc).
Repérer ses propres besoins
Faire face au mal-être au travail c'est également se poser les bonnes questions : les ressources nécessaires sont-elles présentes ? La formation adéquate est-elle acquise ? Les moyens à disposition sont-ils au rendez-vous ? L'équipe de travail est-elle suffisante pour répondre à la charge demandée ?
En prenant du recul sur la situation quotidienne, la communication avec le manager s'en verra facilitée par des faits et des conclusions concrètes.
S'il s'agit d'un manque de rémunération ou de collègues, identifier ses besoins améliore la qualité de vie et ne plus vivre la sensation d'aller au travail à reculons.
Les solutions pour s'en sortir
Une fois les causes identifiées et les besoins repérés, l'étape est aux solutions pour retrouver le moral et le plaisir d'aller travailler.
Pour cela, il faut en parler autour de soi et se faire accompagner. Si la santé est fragile, un médecin peut être consulté ou des discussions avec des proches du cercle familial ou professionnel. Des personnes dignes de confiance en qui il est bon de compter dans les moments plus difficiles que d'autres.
L'autre solution, si rien ne fonctionne, est de changer de poste ou bien d'entreprise. Si le travail a perdu son sens ou si les valeurs de l'entreprise ne correspondent plus aux motivations, le changement devrait remédier à tout cela.