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Taux de réussite du DSCG en 2022

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Taux de réussite DSCG

Les statistiques du DSCG présentent les taux de réussite au DSCG mais également les taux de réussite à chacune des épreuves qui composent ce diplôme de master.

En 2022, sur les 27 572 inscrits au DSCG, 15 199 candidats se sont présentés aux épreuves et 5 826 candidats étaient diplômables. Ce sont 2 617 candidats qui ont obtenu leur diplôme supérieur de comptabilité et de gestion.

Le taux de réussite au DSCG en 2022 est de 44,61%, contre 44,82% en 2021. Même s'il peut paraître bas, c'est l'un de plus fort taux de réussite depuis la session du DSCG de 2012.

Pour les UE orales du DSCG, le taux de réussite est de 64,6% (contre 63,5% en 2021). Le taux de réussite aux épreuves écrites est en légère baisse (38,2% en moyenne en 2022 contre 33,2% en 2021).

 

Nombre de diplômés au DSCG par an

Nombre de diplômés DSCG

 

Statistiques du DSCG depuis 2008

Le tableau qui suit est basé sur le pourcentage des candidats présents qui ont obtenu une note > ou = à 10/20 - Données nationales.

session

ue1

ue2

ue3

ue4ue5ue6ue7ue8
202227523730606071-
202135243822555970-
202033403625686483-
201930314030674868-
201826293119614765-
201719513224644666-
201622272523574164-
201522201925684260-
201427251630434262-
20132951291452426176
20123932262347426066
2011163125961445975
20102110262461426561
20091329281835446770
20081612271234426365
moy25292821554665-

 

Extraits du rapport du jury du DSCG 2022

D'une manière générale, les sujets ont été jugés par les correcteurs en adéquation avec le référentiel du DSCG et permettant une bonne évaluation des candidats. Le niveau des candidats demeure toutefois encore trop faible sans doute lié à une préparation insuffisante des UE et/ou une maîtrise approximative des bases (DCG) et/ou une méthodologie de travail inadaptée aux épreuves. Il est rappelé notamment que la maitrise de l'ensemble des UE du DCG reste un prérequis pour aborder le DSCG.

Pour rappel, aucun point du programme du DSCG ne peut être considéré comme mineur et ce n'est pas parce qu'un point du programme n'a pas fait l'objet d'un sujet au cours des années antérieures qu'il ne pourra pas faire l'objet d'un futur sujet.

Le DSCG est un diplôme de niveau master et en tant que tel il exige que les candidats puissent démontrer qu'ils maîtrisent des compétences tout à la fois techniques, d'analyse, de synthèse et rédactionnelles de niveau master.

 

DSCG UE1 Gestion juridique, sociale et fiscale

Pour la session 2022, le sujet proposait, de manière assez classique pour cette UE, quatre dossiers indépendants. Le dossier 1 était à dominante fiscale et abordait la thématique du retrait d'un associé par voie de réduction de capital mais également des aspects de TVA internationale et des interrogations sur le périmètre d'application de certains régimes de groupes dans un contexte international. Le dossier ne comportait aucune difficulté. Le deuxième dossier portait sur le commerce électronique, la vente à distance et la signature électronique. Compte tenu de la croissance exponentielle de la vente en ligne et de toutes les problématiques autour de la signature électronique apparues lors de la crise sanitaire, le dossier collait à l'actualité de la vie des affaires. Le troisième dossier comportait tout à la fois une partie sur le droit des contrats mais également des questions sur le droit de la concurrence autour notamment du champ de compétences de l'Autorité de la concurrence. Enfin, le dernier dossier portait sur la gouvernance et l'étendue des pouvoirs des dirigeants dans les sociétés par actions simplifiées. Les dossiers 1 et 4 étaient sur 4 points chacun, les dossiers 2 et 3 sur 6 points.

Les résultats plutôt décevants enregistrés sur cette session trouvent leur origine essentiellement dans le dossier 2 sur le commerce électronique et pour partie dans la partie droit de la concurrence du dossier 3, qui ont fait souvent l'objet d' « impasses » de la part d'un certain nombre de candidats, ce qui semble peu réaliste et peu compréhensible au regard de l'évolution de la vie des affaires.

Les copies présentent également des défauts récurrents de forme (orthographe, grammaire, style,...) ainsi que de nombreuses approximations terminologiques ce qui sur une UE de droit peut être vite problématique. Enfin, certaines réponses sont livrées à l'état brut sans que le raisonnement n'apparaisse vraiment, sans justification ou sans référence à un principe ou à une règle de droit.

Conseils pour la session 2023

L'UE1 est une UE importante en termes de programme qui est effectivement assez large. Il est donc important d'anticiper cette préparation et d'élaborer un programme de travail qui s'étende sur l'année entière afin d'éviter de devoir se résoudre à faire des impasses. Le travail sur les annales ne sera profitable qu'une fois l'apprentissage du programme bien avancé. Enfin, il faut s'astreindre le jour de l'épreuve à proportionner le temps passé sur les différents dossiers au barème correspondant, à commencer par traiter ce que l'on sait faire - et le faire du mieux possible - et se pencher sur le reste ensuite. Enfin, il faut prendre soin de la forme et de la présentation générale de la copie.

En cabinet, un client est aujourd'hui souvent capable de trouver par lui-même sur internet des solutions techniques ; le professionnel doit pouvoir l'aider à comprendre la raison d'être de cette solution, le raisonnement pour y aboutir et l'adéquation avec la situation qui est la sienne. Cette remarque d'ordre général doit pouvoir se retrouver notamment dans les copies et en particulier dans la manière de structurer les réponses.

Enfin, il est recommandé, comme pour chaque épreuve, de commencer par lire l'intégralité du sujet, annexes comprises, et ensuite de définir un programme de travail en s'y tenant. Le réflexe qui consiste à garder pour la fin ce que l'on sait faire est souvent contreproductif car le candidat se laisse gagner par le temps et finit par « bâcler » des parties de dossiers sur lesquelles il aurait pu maximiser les points.

 

DSCG UE2 Finance

Le sujet de secours a été activité pour la session 2022. Il comporte 4 parties (chaque partie est indépendante et est évaluée sur le même nombre de points). La partie 1 est un sujet assez simple d'analyse financière. La partie 2 traite de la gouvernance et du dirigeant. La partie 3 concerne la finance comportementale, permettant de mieux analyser les réactions des marchés financiers. La partie 4 porte sur un point de la RSE, en particulier sur l'approche partenariale de la finance. Le sujet de secours a été conçu sans besoin de faire de calculs financiers ou mathématiques. Il s'agit d'une exception pour cette année compte tenu de l'obligation d'avoir dû refaire et proposer un nouveau sujet. Le sujet est complet et très accessible pour un candidat ayant travaillé régulièrement, le fort taux de réussite à l'UE2 en 2022 en témoigne.

Conseils pour la session 2023

Le monde de la finance a fortement évolué au cours de ces dernières années. Les nouveaux points du programme, en vigueur depuis deux ans, sont essentiels à la maîtrise des compétences. Ils constituent des thèmes clés pour les examens des années à venir. Il s'agit principalement de la finance verte/durable, de la gouvernance des organisations, des nouvelles réglementations et régulations, du reporting extra-financier, des fintech et autres IA dans le monde financier (y compris dans les cabinets comptables), des aspects comportementaux de la finance, etc.

 

DSCG UE3 Management et contrôle de gestion

Le sujet proposé ne comportait pas de difficultés pour un candidat ayant travaillé de façon régulière le programme. La problématique issue d'un cas réel était en lien direct avec l'actualité récente et conforme au programme officiel du DSCG. Ainsi, les questions abordent différentes parties du programme : stratégie, GRH et enjeux contemporains du management. Le sujet présentait un volet sur le marketing notamment digital qu'il convient d'intégrer dans son programme de révision. Le niveau de difficulté était accessible, permettant de valoriser les candidats qui ont étudié le programme. Les annexes constituaient une ressource non négligeable.

Conseils pour la session 2023

Les candidats doivent bien intégrer que l'épreuve constitue une étude de cas et pas des questions de cours. Aussi, les réponses doivent être contextualisées au regard de l'entreprise prétexte. Il faut apporter une valeur ajoutée et ne pas se contenter de paraphraser les annexes. Les propos doivent être analytiques et non simplement descriptifs. Cela nécessite des entrainements à cette démarche et une réelle volonté de comprendre le profil de l'épreuve.

Les candidats doivent soigner leur présentation car à l'heure de la dématérialisation des copies le soin accordé à la copie compte non explicitement dans le barème mais implicitement dans l'attention accordée aux travaux réalisés. L'orthographe n'est pas forcément maitrisée par les candidats prétendants à un diplôme de niveau master...

Un travail d'apprentissage du cours de management doit être réalisé. Trop d'impasses semblent être faites par les candidats La partie marketing n'est pas maîtrisée et souvent abandonnée Les candidats ont des lacunes sur cette partie ainsi que sur la RSE, la politique RH Le calcul de la masse salariale n'était pas compliqué mais peu de candidat ont réussi par manque de maîtrise. Les notions de stratégie ne sont pas maîtrisées par les candidats.

 

DSCG UE4 Comptabilité et audit

Le sujet couvre de nombreux points du référentiel de l'UE4, avec un premier dossier sur les opérations de restructuration, un deuxième sur les comptes de groupe, un troisième dossier sur les normes IFRS et un quatrième dossier sur l'audit et le commissariat aux comptes. Dans l'ensemble ce sujet, conforme au programme de l'UE 4, comporte, cette année encore, un grand nombre de points plutôt techniques mais avec quelques originalités. Le sujet est toutefois assez long et n'a pas souvent été traité dans son intégralité.

Le dossier 1 sur les opérations de restructurations traite d'une opération de fusion-création dans laquelle il faut analyser le sens de la fusion. Cette situation n'avait jamais été proposée à l'examen. Le sujet pour guider les candidats fourni un mode opératoire. Le sujet a déconcerté les étudiants, car il demandait de traiter deux approches différentes : fusion aux valeurs réelles en question 1 puis aux valeurs comptables/réelles en question 5 (traité de fusion).

Le dossier 2 sur les comptes de groupe présente peu de difficultés : détermination d'un périmètre de consolidation en IFRS, sans difficulté particulière, question très classique et courante et des écritures de retraitements simples (subvention d'investissement et dépréciation). Les candidats devaient ensuite déterminer et comptabiliser des titres mis en équivalence avec un report à nouveau créditeur, ce qui ne devait pas dérouter les candidats ayant travaillé le thème. Enfin la dernière question portait sur le calcul et la comptabilisation des écarts d'évaluation et du goodwill complet. Il n'y avait aucune difficulté d'autant plus que l'annexe guidait bien les candidats.

Le dossier 3 sur les normes IFRS est accessible. Une grande partie de la réponse de la question 2 était dans l'annexe 3.1

Le dossier 4 sur l'audit et le commissariat aux comptes portait sur des questions très basiques couramment vues en cours de formation, normalement les candidats devraient les traiter sans difficulté.

Les copies sont souvent médiocres dues à une absence de préparation de la majorité des candidats, une méconnaissance des thèmes abordés, des règles comptables de base de fonctionnement des comptes et de la langue française.

Conseils pour la session 2023

Les candidats doivent se préparer de manière complète et approfondie sur toutes les parties du programme. Les traitements attendus nécessitent une maîtrise précise des connaissances associées au programme de l'épreuve mais supposent également connues les bases de la comptabilité. Trop de candidats engagés dans la vie professionnelle ne peuvent atteindre un niveau correct sur les dossiers traitant de la consolidation et de la fusion sans une préparation sérieuse. Ce diplôme donnant le grade de master exige que les candidats travaillent en profondeur tout le programme.

Il y a un écart de niveau important entre le DCG et le DSCG en matière comptable, avec un ensemble de sujets complètement nouveaux qui nécessitent un fort investissement (comptes consolidés, audit, fusions et référentiel IFRS). De plus, la réussite de l'épreuve repose sur la maitrise par les candidats de 3 référentiels comptables : PCG, règlement ANC 2020-01 et IFRS.

Enfin, la gestion du temps est très importante afin de pouvoir traiter l'intégralité des dossiers de l'épreuve. Appréhender les calculs avec méthode (tout particulièrement en consolidation) peut faire gagner un temps précieux. Il peut être aussi opportun pour les candidats de commencer par les dossiers qu'ils maîtrisent le mieux. Enfin, il est de peu d'utilité d'apprendre par c½ur des schémas d'écritures, il faut comprendre la logique des retraitements demandés.

Sur la forme, les correcteurs insistent sur la nécessité de présenter des copies faisant ressortir clairement les étapes de calculs, le détail de ces derniers et de présenter des écritures respectant les schémas usuels de présentation. En particulier, il semble surprenant de devoir rappeler à un niveau bac+5 qu'il importe de se munir d'une règle pour cette épreuve afin de tracer des traits, de séparer clairement les libellés et les sommes qui vont au débit et au crédit. Les calculs doivent aussi tous être justifiés car en cas d'erreur ou si plusieurs raisonnements sont possibles le correcteur doit pouvoir aisément accorder des points pour la cohérence des travaux.

 

DSCG UE5 Management des systèmes d'information

Le suet portait sur la cession d'une Entreprise de Services du Numérique (ESN) et sur les impacts et enjeux de cette cession sur les divers systèmes d'information impliqués. L'étude de cas abordait les questions liées à cette cession et à ses impacts informationnels, organisationnels, décisionnels, architecturaux et applicatifs à travers trois dossiers homogènes dont les difficultés étaient équivalentes et qu'il était préférable de traiter dans l'ordre proposé (1, 2 puis 3). L'originalité de cette étude de cas - outre son sujet et sa thématique centrale - reposait sur la façon relativement détaillée et documentée d'aborder ce projet de cession en le centrant sur un schéma directeur et en l'appliquant à certain type de facture et facturation grâce à cinq annexes. Il fallait donc bien lire le texte et ses cinq annexes afin de bien comprendre la logique sous-jacente des trois dossiers liés à cette cession et bien appréhender la situation globale.

Le dossier 1 demandait quelques connaissances en termes de vocabulaire (gouvernance, schéma d'architecture, FCS, transformation...) mais demandait aussi de ne pas confondre ce qui est demandé au candidat lorsqu'il s'agit par exemple de "définir" et de "modéliser" sachant que les réponses potentielles étaient assez ouvertes. Le dossier 2 était centré sur le "workflow facture" et demandait de bien appréhender les typologies de factures d'achat fournisseur ainsi que les tableaux de circuits de validation entre l'Espagne, la France et le Luxembourg dans le cas de cette étude de cas mais le candidat restait relativement libre de présenter son tableau dès lors qu'il soit le plus lisible et exploitable possible. Les questions 3 (décrire les étapes) et 4 (définir Factur-X) étaient assez classiques. Concernant le dossier 3 et ses trois questions, il était un peu plus original sur le fond mais il exigeait du candidat certaines connaissances et capacité de mise en perspectives sur les SI en mode " cloud computing" et sur les dispositions du RGPD. Il abordait en effet les solutions de distributions "SaaS" et "On Premise" et demandait de les comparer, puis il abordait les solutions "tout en un" pour demander un atout et une faiblesse et terminait sur le rôle majeur du DPO dans le cas des mutualisations proposé par le RGPD.

Ce sujet préfigure les sujets et études de cas qui vont suivre c'est-à-dire à la fois factuels, actuels et analytiques avec une forte dimension managériale. Les correcteurs ont noté des points de vigilance avec des copies de médiocre qualité rédactionnelle et un nombre de faute et coquille trop élevé et d'autres possédant de belle capacité à répondre aux questions posées de façon claire et sobre.

Conseils pour la session 2023

L'épreuve pour la prochaine session sera organisée selon un format similaire à celui de cette année. Il est rappelé que tous les points abordés dans le programme sont importants. S'ils figurent dans le programme c'est qu'ils ont un intérêt majeur dans le cadre professionnel. Lors de l'épreuve il importe de bien lire le sujet dans son intégralité - y compris les annexes et les questions des dossiers avec leur barème - et de bien savoir différencier ce qui relève des définitions, des descriptions, des caractérisations ou encore de l'analyse ou de la modélisation voire même de la schématisation pure et simple.

 

DSCG UE6 Epreuve orale d'économie partiellement en anglais

Pour rappel, cette épreuve comporte une préparation d'une heure, sans aucun autre document que celui fourni par le jury. Le document support de l'épreuve est en anglais et peut éventuellement inclure des données chiffrées sous forme de graphiques ou de tableaux. Il porte sur les thèmes et notions définies au programme de l'UE 6 du diplôme (pages 25 à 27).

Puis une épreuve de 30 minutes maximum se répartissant en deux temps : un exposé du candidat en anglais (15 minutes maximum) et un entretien en anglais avec les membres du jury (15 minutes maximum). Lors de sa prise de parole en continu de 15 minutes maximum (exposé), le candidat synthétise le contenu du document fourni puis propose un commentaire de ce dernier. La consigne accompagnant le support donne une problématique sur laquelle le candidat s'appuie afin de structurer son commentaire et organiser ses propos. Le commentaire argumenté est étayé des connaissances relatives aux thèmes et notions définies par le programme et veille à intégrer des faits d'actualité à bon escient. L'ensemble de l'exposé doit être clairement structuré, à l'aide, notamment, de transitions entre les différentes parties (introduction, synthèse du document support qui en fera ressortir les articulations logiques, commentaire argumenté structuré, conclusion). Ensuite, le jury conduit un entretien en anglais avec le candidat à partir d'éléments de son exposé et du document qui a servi de point d'appui à la première partie de l'épreuve. Pour cette deuxième partie et au fil des échanges, le candidat est invité à réagir, décrire, reformuler, développer une argumentation, justifier son propos ou encore apporter des explications.

De manière générale, cette session a confirmé la bonne préparation des candidats qui cernent mieux les attendus de l'épreuve sauf ceux titulaires du DCG en 2022 et qui se sont présentés sans préparation à cette épreuve. Les sujets ont été adaptés au niveau B2 du CECRL sur les domaines définis par le programme mais sans rentrer dans une technicité excessive au regard du niveau B2 ciblé.

Conseils pour la session 2023

Les candidats doivent cibler leurs entraînements sur les activités langagières et, notamment, l'expression orale en continu et en interaction (en tenant compte de la compétence phonologique) outre la compréhension écrite.
Par ailleurs, la compétence de communication peut souvent encore être consolidée : pour l'exposé, la prestation orale exclut la lecture de notes intégralement rédigées, sauf, éventuellement, l'introduction, les transitions et la conclusion : cet impératif doit accompagner le candidat dès le début de sa préparation en loge. En ce qui concerne l'entretien, le caractère interactif de la prestation orale (geste, regard, prise en compte des interlocuteurs et de leurs propos, réactivité, etc.) peut également souvent être mieux pris en considération.
Les éléments non textuels du document support (tableau, graphique, etc.), lorsqu'il y en a, doivent être pris en compte par le candidat dans la synthèse du document. Lorsque ce n'est pas le cas, le jury est très souvent amené à y revenir lors de l'entretien.

On recommande à nouveau aux candidats de consolider leur maîtrise de certains outils grammaticaux comme – sans que cela soit exhaustif – les auxiliaires modaux (she can to do/ we must to listen / she doesn't can to do it sont erronés) et les structures infinitives (avec négation), et on les encourage à renforcer leur maîtrise du vocabulaire spécifique courant de l'anglais des affaires et à s'assurer de la prononciation des termes assimilés.
Les candidats pouvant être interrogés sur des faits issus de l'actualité, lire régulièrement la presse anglo-saxonne et écouter les nouvelles sur des chaînes de télévision ou de radio variées facilement accessibles en ligne (BBC, BBC World, CNN, ABC, NPR News, etc.) peuvent être un bon moyen d'assimiler le vocabulaire de l'anglais des affaires, mais également de renforcer la connaissance de l'actualité du monde anglo-saxon, et des cultures concernées.

Un exposé en autonomie inférieur à 10 minutes ne permet généralement pas au candidat d'illustrer sa pleine maîtrise des aptitudes évaluées. C'est particulièrement le cas lorsque le commentaire structuré et argumenté est inférieur à 5 minutes, faute d'envisager la problématique proposée sous divers aspects, de construire une démonstration fondée sur une connaissance correcte des thèmes et notions au programme, ou d'intégrer des éléments d'actualité permettant d'illustrer de manière convaincante le propos. L'écueil inverse est le « placage de cours », qui élude la problématique précise donnée par le jury et ne prend pas en considération la spécificité du texte support, et mène à un hors-sujet partiel ou total.

Enfin, la note de 20 a été attribuée à plusieurs reprises, à des candidats qui, sans être bilingues, ont communiqué de manière fluide et efficace avec le jury, au service d'un propos structuré, argumenté et illustré, tant lors de l'exposé que de l'entretien. Ainsi, pour conclure sur cette note positive, les futurs candidats doivent être convaincus qu'une préparation régulière et sérieuse à l'épreuve, tenant compte des remarques formulées dans le présent rapport, leur permettra de démontrer leur maîtrise assurée des aptitudes évaluées.

 

DSCG UE7 Epreuve orale relations professionnelles

Il est rappelé aux candidats que cette épreuve s'appuie sur un mémoire de niveau master et non un rapport de stage. Le mémoire ne peut donc pas être uniquement le descriptif des activités réalisées ou d'un point étudié lors du stage. Les jurys ont également constaté que le niveau de français de certains candidats était faible (syntaxe, accords grammaticaux, orthographe). Cela est d'autant moins acceptable que le mémoire peut faire l'objet d'une relecture.

Le mémoire doit permettre au jury d'apprécier la capacité du candidat à définir une problématique de gestion spécifique, à utiliser les références théoriques et conceptuelles appropriées et à mettre en ½uvre une démarche méthodologique pertinente. Or, les jurys relèvent la quasi-absence ou un manque de problématique. De même, les démonstrations (quand elles existent) sont lacunaires. Les candidats manquent également d'analyse et de recul par rapport au sujet. Ainsi, un nombre trop important de mémoires s'assimile plus à des rapports théoriques qu'à des réflexions sur des pratiques professionnelles. Il est à noter que le mémoire doit porter sur les pratiques en vigueur en France ou comparer les pratiques entre plusieurs pays. En revanche, un mémoire ne faisant référence qu'au droit marocain par exemple n'est pas recevable en tant que tel.

Enfin, il est important que le candidat cite correctement ses sources bibliographiques et identifie clairement dans le mémoire les parties qui seraient issues de ces sources. Il est rappelé que le jury national sanctionne systématiquement le plagiat par une annulation de la session en cours et jusqu'à cinq ans d'interdiction de se présenter aux examens du DSCG.

La soutenance du mémoire n'est pas non plus à négliger.

 

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Frédéric Rocci

Frédéric Rocci
Fondateur de Compta Online, média communautaire 100% digital destiné aux professions du Chiffre depuis 2003.
Je suis avant tout un entrepreneur. Je cotoie et j'observe la profession comptable depuis plus de 20 ans. Rédacteur à mes heures perdues, j'affectionne plus particulièrement les sujets qui traitent des nouvelles technologies et du digital.
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Taux de réussite du DSCG en 2022


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