Le Brésil, la Russie, l'Inde et la Chine, les fameux BRIC censés construire le monde de demain, traversent aujourd'hui une passe difficile.

En Chine, la croissance reste collée sous les 8%, seuil qui lui assure le plein emploi ou presque. Alors, certes cet accès de faiblesse s'explique en partie par le décrochage de l'Europe, principal débouché de ses industriels à l'export.

On retrouve donc dans le malaise chinois l'une des fragilités du modèle mercantiliste, c'est-à-dire sa dépendance aux autres. Mais il y a plus grave.

Alexandre Mirlicourtois, directeur de la conjoncture et de la prévision de Xerfi