La transformation numérique des cabinets : le Titanic au pays des Bisounours

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Quand on veut être un auteur apprécié, suivi, tweeté, liké... le B A BA du métier, c'est de flatter son lectorat. Il faut le brosser dans le sens du poil, lui dire combien il a raison de faire ce qu'il fait comme il le fait... bref lui proposer une expérience de lecture inoubliable, en d'autres termes une « amazing UX » comme on dit dans les dîners branchés.

En fait, autant vous prévenir que cet article ne respecte pas vraiment ces principes fondamentaux de la flagornerie que l'on doit à ses lecteurs. C'est un article politiquement pas très correct qui va à l'encontre de la tendance actuelle qui nous invite à être serein, à ne pas nous en faire, à laisser du temps au temps, à faire confiance à ses partenaires... On se croirait au pays des Bisounours ou dans le livre de la jungle où le serpent Kaa invite gentiment le petit Mowgli à s'endormir en lui faisant confiance.

Seulement voilà, au risque de jouer les trouble-fête, non, il ne faut pas s'endormir, ne pas attendre que la main invisible gère nos problèmes, ne pas faire confiance aux éditeurs (non qu'ils ne soient pas dignes de confiance, mais parce qu'ils n'ont pas la solution à tous nos problèmes).

Cet article n'a pas la prétention d'être LA vérité, c'est juste notre contribution à la réflexion, une conviction que chacun est en droit de partager... ou pas. Amateurs de bonnes nouvelles et de feuilletons à l'eau de rose où tout finit bien dans le meilleur des mondes, arrêtez là la lecture !

La transformation numérique, tout le monde en parle, mais au fait, de quoi parle-t-on ?

Impossible d'ouvrir le journal, la radio ou la télé sans être envahi par des articles ou reportages sur la révolution numérique, la transition numérique ou encore la transformation numérique. De quoi s'agit-il exactement ?

Pour certains, la révolution numérique, c'est le zéro papier, les télédéclarations, la signature électronique, la facture électronique, le coffre-fort numérique ou plein d'autres choses encore qui se terminent en ique.

Certes, la transformation numérique comprend tout cela. Mais la révolution numérique, c'est évidemment bien plus que ça. Sinon, entre nous, pourquoi est-ce que cela déclencherait autant d'avalanches ? Pourquoi de grandes entreprises dont les banques licencieraient-elles plusieurs milliers de salariés ? Pourquoi certaines entreprises historiques seraient-elles menacées ? Pourquoi certaines professions bien établies, comme les celle des avocats, multiplieraient-elles les procès contre des start-up de quelques salariés ?

Qui peut raisonnablement imaginer que la facture ou la signature électronique vont menacer ces entreprises jusqu'à les pousser à de telles actions ? En fait, comme dit l'adage, quand le sage montre la lune, l'imbécile regarde le doigt. La réalité est évidemment ailleurs.

La révolution numérique, c'est la mutation de notre société actuelle sous l'effet de la technologie numérique ubiquitaire. Autrement dit, c'est le fait que le numérique s'immisce dans tous les interstices de notre vie quotidienne : pour manger, communiquer, faire nos achats, nous déplacer, draguer, écouter de la musique... on est envahis, qu'on le veuille ou non, par le numérique.

Quant à la transformation numérique (souvent appelée la transition numérique), c'est le fait, pour une entreprise ou un cabinet d'expertise comptable, de se transformer pour faire face aux enjeux du numérique. En fait, il ne s'agit pas de la transformation numérique du cabinet, mais de la transformation du cabinet à cause du numérique. Ça n'a rien à voir ! Ce raccourci de langage est trompeur et lourd d'impacts. Il réduit considérablement l'ampleur de la mutation.

En effet, cette transformation, bien que rendue nécessaire par le numérique, n'a pas grand-chose de numérique au final. A tel point, d'ailleurs, qu'aborder la question sous un angle purement technique (logiciels, matériel) est une quasi-garantie d'échec.

Pourquoi la « révolution numérique » est-elle si différente des évolutions que nous avons connues jusqu'à présent ?

De nombreux confrères, sincères, aiment à rappeler que la profession a connu de très nombreux changements au cours des dernières années et qu'elle a toujours su s'y adapter. C'est exact.

Cependant, tous ces changements portaient principalement sur des évolutions législatives (nouvelle loi, nouvelle obligation, changement de régime...) ou technologiques (télétransmissions, OCR, ...). Ces changements impactaient la pratique (comment exercer le métier) mais ne modifiaient pas l'utilité du cabinet pour les clients (à quoi sert le cabinet). Dès lors, les clients, les missions, le modèle de revenus, les collaborateurs sont restés les mêmes. Ces évolutions relevaient plus de l'adaptation que de la révolution qui remet en cause tous les équilibres.

Aujourd'hui la profession (comme toute l'économie française et internationale d'ailleurs) doit faire face à des changements de rupture (la fameuse « disruption »). Cette innovation est telle qu'elle modifie les usages, c'est-à-dire l'utilité même des produits et services.

« Vous êtes par exemple au guichet d'une banque. Dans les 5 à 10 ans qui viennent, il y aura à cause de la transformation numérique et par la transformation numérique, un changement des usages. Vous allez de plus en plus utiliser votre téléphone, votre ordinateur, les réseaux sociaux pour faire les opérations qui font qu'avant vous alliez au guichet et donc beaucoup d'emplois vont être détruits. » [1]. Que dire de plus ? Si le Président de la République croit nécessaire d'alerter sur les impacts du numérique sur notre société, comment imaginer que les cabinets d'expertise comptable seront épargnés ?

Cette révolution qui n'en a pas l'r, impacte toutes les fonctions du cabinet, c'est ce que nous appelons l'effet domino.

L'effet domino

On qualifie souvent, à raison, la révolution numérique de véritable tsunami. Pourquoi ? Tout simplement parce que dans un tsunami, l'effet déclencheur n'est pas le principal problème. Dans le cadre d'un tsunami, tout part d'un tremblement de terre au fond de la mer qui va générer des ondes et déclencher des répliques sous la forme d'une vague gigantesque qui emporte tout sur son passage. En pratique, les dégâts générés par un tsunami sont dus aux conséquences du tremblement de terre, mais pas au tremblement de terre lui-même.

Dans la transformation numérique des cabinets, et des entreprises, la situation est exactement la même. Le fait générateur de l'événement (l'évolution technologique) n'est pas le véritable c½ur du problème. C'est le détonateur qui met le feu aux poudres et qui, par l'effet domino, déclenche des conséquences bien supérieures au problème d'origine. Confondre la révolution numérique avec un problème d'écran plat ou de logiciel revient à considérer la révolution de la machine à vapeur comme une question d'eau bouillante... ce n'est pas faux, mais c'est « un peu » réducteur.

Essayons d'y voir un peu plus clair [2].

La révolution qui touche tous les cabinets, quelle que soit leur taille, s'appelle l'automatisation. Des logiciels d'une nouvelle génération voient le jour depuis quelques temps. Ces derniers bouleversent les pratiques car ils permettent de réaliser une très grande part du travail de tenue comptable sans intervention humaine. Bien sûr, tous ces outils ne sont pas encore optimisés voire conformes pour certains, mais ils progressent de jour en jour et seront prochainement parfaitement opérationnels.

Dès lors, de simples algorithmes feront plus vite et mieux le travail des comptables. Ils intégreront automatiquement les données sur les ventes, les opérations bancaires et les achats. Dans ces conditions il est audacieux d'imaginer que le modèle économique traditionnel des cabinets ne sera pas remis en cause. Tous les secteurs qui nous ont précédé dans une telle évolution en témoignent. Il est absolument impossible qu'il en soit autrement pour nous. Il s'agit d'une évolution de rupture. Or, les évolutions de rupture ont la particularité de bouleverser un marché et les entreprises qui y exercent.

Prenons un exemple pour illustrer cette situation. Il y a tout juste 10 ans, en 2007, l'iPhone est sorti. C'était une véritable révolution. Certains considéraient que ce gadget relevait plus du marketing que de la véritable innovation. A tel point que Steve Ballmer, PDG de Microsoft, considérait qu'il ne se vendrait pas en raison d'une part de son prix exorbitant et d'autre part de l'absence de clavier. Et pourtant... on connaît la suite de l'histoire. L'iPhone a tué les téléphones traditionnels, bien sûr, mais aussi les appareils photos numériques, les cartes routières, les GPS, les walkmans et bouleversé tant d'autres secteurs.

Qui achète encore ses billets de train dans une agence de voyage depuis que la Sncf propose la vente de billets en ligne ? Le marché a tout simplement disparu. Ne cherchons pas le méchant qui a subtilisé ce marché, il n'existe pas.

Revenons-en à la profession. A cause (grâce ?) de ces nouveaux outils, une grande partie de nos tâches traditionnelles vont disparaître en expertise comptable, social, juridique et commissariat aux comptes. Or, il n'est pas possible, comme pour les réformes législatives ou réglementaires, d'imaginer qu'un interlocuteur bienveillant de Bercy nous accorde un report de délai ou le retrait du projet. On peut se battre contre un ennemi quand on en a un, on peut se battre contre un projet de loi, une réforme, mais pas contre l'histoire. L'innovation ne recule pas. Et malheureusement, un tour de magie ne permettra pas non plus de nous sortir de cette situation.

En pratique, cette automatisation va avoir deux impacts majeurs sur les cabinets : d'une part, le chiffre d'affaires moyen par client va baisser pour les prestations traditionnelles et d'autre part, les collaborateurs vont voir leur niveau d'activité baisser de manière significative (entre 25 et 40% selon les estimations et les profils). La question que tout expert-comptable doit donc se poser est : comment faire pour occuper les collaborateurs et maintenir le chiffre d'affaires ?

En effet, s'imaginer que les cabinets vont pouvoir maintenir leur niveau d'activité, d'emploi et de rentabilité sans développer massivement de nouvelles missions est une pure utopie.

Les providentielles nouvelles missions

C'est pourquoi, il devient urgent de développer de nouvelles missions. Cette nouvelle activité permettra non seulement de maintenir le chiffre d'affaires, mais aussi de fournir du travail aux collaborateurs. D'un accessoire confortable, ces missions vont, à très court terme, devenir une activité doublement indispensable. Rappelons accessoirement que ces missions sont attendues et même réclamées par les clients [3] qui vont de plus en plus chercher ailleurs ce qu'ils pourraient très bien trouver chez nous.

Ceci étant, ces missions sont inhabituelles et pour tout dire anticulturelles, pour les cabinets. Il va falloir identifier ces missions, les modéliser, les vendre, mais aussi se former et former les collaborateurs... On est donc bien loin du changement de logiciel qui résout tous les problèmes !

Sans une réflexion stratégique en profondeur, dont l'une des dimensions est de développer ces nouvelles missions, les impacts de la révolution numérique ne seront que négatifs tant sur le chiffre d'affaires, que sur la rentabilité et les collaborateurs. C'est pourquoi, pour inverser les effets, il est absolument essentiel de prendre l'initiative afin de transformer le cabinet en profondeur.

La transformation (à cause du) numérique est donc bien une problématique profondément stratégique. En fait, elle est surtout humaine car c'est l'Homme qui est au c½ur de cette transformation.

Pourquoi cette distinction est-elle si importante ?

Pourquoi est-il si important de bien comprendre que c'est l'humain et non la technologie qui est au c½ur de la mutation du cabinet ? En fait, le processus de transformation technologique n'a rien à voir avec celui d'une transformation humaine.

Une transformation technologique est relativement « simple » à gérer. Dans la plupart des cas, elle consiste à faire un chèque à un fournisseur et à implanter la nouvelle solution ou le nouveau matériel. Elle est assez rapide, rationnelle, mécanique (le process est défini et appliqué) et collective (la solution est déployée simultanément pour toute l'équipe). Bien sûr, il faut prévoir une formation et un temps d'adaptation aux nouveaux outils, mais cette formation est technique, c'est-à-dire dans la zone de confort des collaborateurs.

Une transformation humaine, est, à peu près, exactement l'inverse. Elle est lente, individuelle et émotionnelle. Autrement dit, un chèque et une formation ne permettront pas de gérer une telle mutation. Un consultant, si bon soit-il, ne pourra pas gérer cette transition. Ne perdons pas de vue que, dans ce chantier, le cabinet va demander aux collaborateurs de changer de métier. Rien que ça ! Après des années et des années de production, de tenue comptable, de rapprochements bancaires et autres déclarations de TVA, la plupart des collaborateurs vont devoir se métamorphoser ... en conseillers dont les missions d'accompagnement seront facturées. Il est assez facile d'imaginer que ça ne sera pas simple et que ça ne va pas se gérer en quelques semaines. Au-delà des temps d'adaptation technique pour apprendre ce nouveau métier, il y a toute l'évolution psychologique, la relation aux clients, la compréhension de la nouvelle posture...

Toute transformation humaine est, par définition, longue, compliquée et douloureuse. Le changement relève de l'émotion et non de la technique. Alors que la technique s'apprend, se maîtrise, l'émotion ne se décrète pas. Elle se subit [4]. C'est pourquoi, contrairement à une mutation technologique, une évolution humaine nécessite du temps, de la préparation, de l'écoute, de l'empathie, de l'accompagnement. Et force est de reconnaître que ce ne sont pas nos principales qualités.

Au fait, que se passera-t-il si on ne fait rien ?

Face à l'ampleur de ce chantier, de nombreux confrères se posent la question...

Après tout, la rengaine est bien connue : « la profession a connu de très nombreuses mutations sur les 20 dernières années », « ça fait 20 ans qu'on nous prédit la fin de la tenue de comptabilité » ... Certes, ces propos ne sont pas dénués d'un certain réalisme. Il est exact que la fin de la tenue est annoncée depuis des lustres, mais pas pour des raisons technologiques, pour des raisons réglementaires (la fin du monopole) [5].

Aujourd'hui, les logiciels existent. Il y en a plusieurs avec leurs qualités et leurs défauts. Ils fonctionnent à peu près et leur délai de finalisation se mesure en mois. Alors, qu'attendent les cabinets ? Léonard de Vinci disait « Ne pas prévoir, c'est déjà gémir ». Les experts-comptables ne pourront pas dire qu'ils ne savaient pas.

Pourtant, l'analyse du terrain nous montre qu'à ce jour, peu de cabinets se sont véritablement lancé dans leur mutation. Incrédules sur la réalité des conséquences, ils sont atteints du « syndrome du Titanic ». De quoi s'agit-il ?

En fait, contrairement à une idée reçue, l'iceberg n'est pour rien dans le naufrage du Titanic. Le seul responsable, c'est le capitaine du navire. Il savait parfaitement que l'iceberg était là, il lui suffisait de l'éviter. Il en avait le temps, mais, convaincu de son insubmersibilité, il a décidé de braver l'obstacle. Il était convaincu que le Titanic était invincible, qu'il en avait vu d'autres, qu'il avait surmonté tous les dangers... et que ce n'est pas un iceberg qui allait l'arrêter. C'est peu ou prou le discours que l'on entend chez nombre de confrères...

Pour répondre à la question, que se passera-t-il si on ne fait rien, et bien, il suffit de réfléchir un tout petit peu. On comprend aisément que cette non réaction du cabinet est une décision en tant que telle, la même que celle du capitaine du Titanic. Les causes produisant les mêmes effets ... il n'est pas nécessaire d'être grand clerc pour prédire ce qui va se passer. Si les cabinets ne se bougent pas, il ne se passera rien. Et c'est bien le pire qui puisse leur arriver.

Ces cabinets vont peu à peu perdre pied en matière de production. Leurs coûts de production vont augmenter alors que les prix continueront de baisser. Ils ne pourront sortir indemnes du redoutable effet de ciseaux qui leur fera perdre leurs clients. Ces derniers préfèreront aller voir ailleurs pour trouver mieux et... moins cher. Ils devront s'adapter dans l'urgence ou se rapprocher, dans une posture peu favorable, avec d'autres cabinets.

Qu'il nous soit permis de rappeler qu'un expert-comptable est un chef d'entreprise. Son rôle n'est pas d'attendre pour voir si son embarcation résistera au choc avec l'iceberg. C'est de tout faire pour l'éviter pendant qu'il en est encore temps.

La transformation numérique est donc une mauvaise nouvelle ?

Pas du tout ! La transformation (à cause du) numérique n'est pas une mauvaise nouvelle, c'est un changement d'ère, une mutation profonde de notre société. On ne peut pas se réjouir de tous ces changements actuels qui nous simplifient la vie, améliorent notre confort, notre santé, notre éducation... et s'imaginer que notre propre métier ne sera pas impacté.

Cette mutation est une formidable source d'opportunités. Bien sûr, il faut les saisir, être attentif, se bouger, passer à l'action. Certains cabinets (pas forcément les plus gros ou les plus anciens d'ailleurs) ont engagé une démarche de transformation et ont embarqué leur équipe dans l'aventure. Ils ont déjà engrangé de beaux succès et leurs projets sont passionnants.

D'autres cabinets considèrent, au contraire, que la transformation numérique est une menace. Mais, après tout, les menaces ne sont souvent que des opportunités mal gérées. Plus un événement est anticipé, c'est-à-dire plus il est géré en amont, plus il est aisé d'en faire une opportunité. A l'inverse, tout événement négligé a de fortes chances d'être une menace car difficilement gérable dans l'urgence. D'où la nécessité de se lancer sans délai dans la démarche de transformation du cabinet.

Certes mais comment faire ?

A chacun de s'organiser comme bon lui semble, bien sûr. Cependant, il existe aujourd'hui de très nombreux outils gratuits ou quasiment gratuits pour accompagner les cabinets dans leur transformation : conférences, séminaires [6], site internet, diagnostics [7], articles... le principal frein n'est pas le manque d'outils, mais le manque de motivation. Autrement dit, le succès du cabinet ne repose que sur lui-même. Il n'y a aucune raison d'attendre. Désormais, le temps est clairement notre principal ennemi.

En conclusion

Cet article n'engage que son auteur, et c'est déjà pas mal !

Certains ne manqueront pas de dire qu'il s'agit d'un discours de Cassandre destiné à effrayer les confrères inutilement. Mais ne nous y trompons pas, les discours rassurants ne font qu'engourdir les cabinets et ne sont pas étrangers à cet état de torpeur de la profession. A vouloir trop rassurer, on endort.

Or les enjeux sont énormes. Certains cabinets et de nombreux emplois sont menacés. On peut évidemment considérer ces propos comme des balivernes de consultants, mais la réalité risque d'être cruelle.

La transformation (à cause du) numérique est donc une formidable occasion de repenser le cabinet, de créer de la valeur pour nos clients, de les fidéliser, à condition évidemment de s'y engouffrer.

Talleyrand disait « Quand il est urgent, il est déjà trop tard ».

Philippe Barré
Expert comptable et Commissaire aux Comptes
b-ready - Conseil et accompagnement des professions réglementées


[1]
  Intervention d'Emmanuel Macron à la télévision, 15 octobre 2017

[2] Pour une présentation animée de la transformation numérique d'un cabinet, voir www.b-ready.fr

[3] Voir sur ce point l'étude « Marché de la profession comptable », Observatoire de la Profession Comptable, CSO, juillet 2017

[4]  Pour en savoir plus sur le sujet : « La conduite du changement dans les cabinets : mode d'emploi », Ph Barré et Fl Hunot, CSO, 2014.

[5]  En ce qui nous concerne, nous ne croyons pas à la disparition du monopole. Voir notamment sur c sujet « Experts-comptables : l'heure des grands défis », b-ready, sept 2011, p46 téléchargeable gratuitement sur le site b-ready et « Le monopole m'a tué », article publié sur le site Compta-Online.

[6] Proposés par l'ordre dans toutes les régions

[7] www.capsurlenumerique.fr