Jeunes experts-comptables : rentabilisez vos premières missions juridiques

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De nombreux experts-comptables récemment diplômés pensent qu'il est difficile de rentabiliser les premières missions juridiques. Ces missions sont-elles nécessairement chronophages ? Pourrait-on rationaliser leurs coûts en fonction des besoins juridiques du client ? Des solutions existent.

Les dirigeants de TPE-PME, principaux clients des cabinets d'expertise comptable, sont impactés au quotidien par les démarches juridiques et administratives. Selon une étude publiée en 2019, 68% de ces dirigeants privilégient le recours à leurs experts-comptables pour répondre à ces besoins juridiques.

En tant que premier conseiller du dirigeant de TPE-PME, l'expert-comptable se doit de répondre à ce besoin et de proposer des solutions à ses clients.

La déontologie de la profession n'a cessé d'évoluer en ce sens : apporter des solutions aux problématiques juridiques des clients. Le lien direct avec une mission comptable n'existe plus. Toutes les missions juridiques, même sans lien avec la mission principale peuvent être réalisées sous réserve de respecter les conditions de l'article 22 de l'ordonnance du 19 septembre 1945.

La réalisation de ces missions juridiques prend souvent du temps. C'est l'un des facteurs qui nuisent à leur rentabilité. Pourquoi ? Et comment y remédier ?

 

La mission juridique : chronophage donc peu rentable ?

Si l'on se fie à l'adage populaire, « le temps c'est de l'argent ». Cela signifie que pour générer du profit il faut utiliser son temps disponible à bon escient. Cette maxime semble d'autant plus pertinente que nous parlons ici du temps de travail de collaborateurs spécialisés, voire d'experts-comptables.

Toutes les missions juridiques n'exigent pas le même niveau d'expertise et de compétence, mais même la réalisation de missions juridiques dites « courantes » peut, en effet, prendre du temps à un jeune expert-comptable.

Quelles en sont les principales raisons ?

1. Un manque de pratique du jeune diplômé, peu préparé aux missions juridiques lors du stage d'expertise comptable.

Historiquement, les missions juridiques sont le c«ur de métier de l'avocat. Toute la formation universitaire de l'avocat est axée sur ces problématiques. Pour l'expert-comptable, le juridique représente « seulement » un volet de sa formation initiale.

Cela peut entraîner un déficit d'expérience dans l'utilisation d'outils juridiques, notamment pour la recherche de documentation juridique. Ces recherches peuvent donc prendre plus de temps à l'expert-comptable.

Ce manque d'expérience peut également se traduire par des difficultés à facturer « au juste prix » ces missions aux clients.

2. Une évolution législative importante. Cette évolution nécessite une veille juridique quasi quotidienne. Cela nécessite également du temps.

3. Une prudence légitime de l'expert-comptable peu expérimenté en raison du risque d'erreurs non négligeable qu'il pourrait commettre. 

L'expert-comptable peut voir sa responsabilité civile engagée en raison d'erreurs ou d'omissions, qui lui seraient imputables, dans la réalisation de ses missions juridiques. Cette responsabilité est de nature contractuelle vis-à-vis de ses clients et quasi délictuelle si ces erreurs causent un préjudice à des tiers. Ces erreurs sont souvent le fruit d'un simple manque de vigilance. La jurisprudence en la matière en atteste (voir par exemple cette jurisprudence).

L'expert-comptable novice en missions juridiques doit donc se montrer particulièrement vigilant afin de s'assurer de ne pas commettre d'erreurs ou d'omissions et ces vérifications prennent du temps.

Il est toutefois possible de limiter cette perte de temps et donc d'augmenter la rentabilité des missions juridiques en utilisant un outil adapté aux besoins et aux compétences juridiques de l'expert-comptable.

 

L'utilisation d'outils juridiques adaptés peut-elle améliorer cette rentabilité ?

Actuellement, de nombreuses legaltech proposent des outils de service juridique en ligne pour accompagner les experts-comptables dans la réalisation de missions juridiques.

La plupart de ces outils permettent à l'expert-comptable débutant d'augmenter la rentabilité des missions juridiques en proposant une gamme plus ou moins élargie de modèles. Toutefois, cette rentabilité est limitée par le modèle d'offres proposé actuellement par les acteurs du marché. Ce modèle ne semble pas correspondre aux besoins et aux usages des experts-comptables qui se lancent dans la réalisation de missions juridiques.

L'offre proposée est trop large pour des premières missions juridiques. La plupart des éditeurs installés proposent des bibliothèques contenant plusieurs milliers d'actes juridiques et il s'agit souvent de packages prédéfinis. L'expert-comptable n'a pas la possibilité d'avoir une offre juridique 100% adaptée à ses besoins.

La contrepartie de cette offre complète est le co»t fixe élevé que cela représente, particulièrement pour un expert-comptable qui vient de s'installer. Il paiera le même tarif, peu importe le nombre d'actes qui lui seront vraiment utiles pour la production de ses missions juridiques. De plus, l'expert-comptable sera contraint contractuellement de continuer à payer le prix de son accès, alors même qu'il n'aurait plus de missions juridiques à proposer à ses clients.

Un autre modèle d'offre semblerait plus adapté à l'amélioration de la rentabilité des premières missions juridiques : le paiement à l'acte.

 

Le paiement à l'acte : du « sur mesure » pour la réalisation des premières missions juridiques

Pour l'expert-comptable, l'avantage premier d'une offre basée sur le paiement à l'acte, comme LegalVision, est de passer d'un co»t fixé élevé à un co»t variable, adapté à ses besoins et à ses finances du moment.

Le co»t est réduit au strict minimum et l'expert-comptable conserve la même qualité de prestation. Le prestataire s'adapte réellement au besoin actuel de l'expert-comptable. La sécurité juridique de l'opération est également garantie grâce à la vérification par un juriste senior de chaque dossier. Cela est très sécurisant, en particulier pour un expert-comptable qui débute dans la réalisation de missions juridiques.

Avec le paiement à l'acte, l'expert-comptable dispose d'une plus grande flexibilité. Un expert-comptable débutant dans la production de missions juridiques aura besoin de moins de formulaires ou de modèles d'actes qu'un expert-comptable confirmé.

En résumé, choisir un outil juridique fiable, à co»t variable et proposant des modèles d'actes juridiques adaptés aux différents besoins et usages de la profession permet d'améliorer grandement la rentabilité des premières missions juridiques.


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