Bonjour,
Les règles en matière de rédaction des statuts des SAS sont très souples ... Attention tout de même aux situations de blocage pouvant découler d'un contrôle à 50%.
Le régime mère fille ne s'applique que pour le versement des dividendes.
Si la nouvelle SAS dégage un bénéfice qu'elle décide de distribuer, il n'y aura imposition des dividendes dans votre structure qu'à hauteur de la quote/part de 5%.
Vous n'avez pas précisé qui sera le président de la nouvelle SAS, vous-même personne physique ou votre structure personne morale ?
La distinction est importante :
- Personne physique : Vous êtes assimilé salarié, votre rémunération est soumise d'une part aux cotisations sociales et d'autre part à l'impôt sur le revenu dans la catégorie des traitements et salaires.
- Personne morale : La rémunération constitue une prestation de services.
Cette rémunération constituera un produit imposable dans votre SAS, il y aura donc taxation éventuelle à l'impôt sur les sociétés.
Il n'y aura taxation à l'impôt sur le revenu que sur la rémunération perçue dans votre propre SAS.
Il faut prendre en compte le fait que la rémunération de la prestation de services doit être soumise à la TVA.
Vous l'aurez compris, il n'y a pas de réponse donnée dans votre situation.
Je vous invite à consulter un professionnel qui pourra vous conseiller au mieux en fonction de votre situation.
Pourquoi un tel schéma, n'y a t'il pas d'autres pistes ? Il pourrait être envisageable par exemple de créer une holding détenant les titres des deux structures.
Je ne vois pas pourquoi l'administration fiscale viendrait retoquer en pratique.
Il n'y a à mon sens ni acte anormal de gestion ni abus de droit dans la mesure ou il y a une réalité économique à ces opérations.
Qui plus est, quel que soit le schéma choisi, la rémunération de président sera forcément taxée à l'impôt sur le revenu, soit dans la nouvelle SAS soit dans la votre.
Dans une SAS, vous n'êtes pas TNS, vous êtes assimilé salarié.