Pour ma part, j'ai une licence AES mention gestion des entreprises, un master CCA et là, en octobre, je tente l'UE 1 et 4 du DSCG. Mon expérience professionnele se résume à 6mois de stage en contrôle interne dans une grande banque.
Je travaille dans un cabinet en Province depuis novembre et je touche 17 400¤ brut par an sans aucun avantage et pour 39h de boulot. Je sais que c'est misérable mais il m'a donné ma chance (alors que d'autre ne m'ont accordé que 5min d'entretien car mon CV manquait d'expérience professionnelle) et qu'il m'envoie régulièrement en formation.
Ce n'est pas pour autant que je vais rester dans cette situation. Je l'accepte jusqu'à la fin de l'année et après, j'irai négocier. J'espère d'ici là obtenir mon DSCG pour demander par la même occasion une place de stagiaire expert-comptable...
Je me permets de te poser une question : la banque dans laquelle tu as effectué ton stage ne t'a-t-elle pas proposer un CDD au moins pour peut-être te proposer un CDI par la suite ?
La rémunération dans les banques est souvent très intéressante sans compter les avantages qui s'ajoutent à la rémunération. ( et que certains experts-comptables ont tendance à incluer dans la rémunération...)
C'est vrai les Cabinets d'expertise-comptable dont vous parlez devraient se poser des questions -grands ou petits!
Entreprises ou cabinets, d'ailleurs, cela reste valable, pour ceux qui cherchent des personnes corvéables à merci, avec un faible salaire... normal que je fasse comme salariée "jouer la concurrence", c'est-à-dire quelqu'un qui me propose des tâches intéressantes, un poste où je puisse trouver ce qui me convient, un salaire correct en fonction de mon diplôme, de mes expériences, de mes responsabilités... avec une certaine ambiance et proche de chez moi...
sociables et diplomates, expérimentées, je veux bien. malléables, là je suis plutôt réservée sur cette question. en effet, si un patron souhaite faire quelque chose d'illégal, je ne peux approuver... dans ce sens, je ne serai pas malléables, mais lui rappellerai avec tact la législation et s'il maintient sa position, je vais voir ailleurs dès que je peux. c'est une question de choix personnels.
Citation Et comme l'a demandé Matt, pourquoi ne pas être resté dans la branche banque, surtout si tu as fait un stage?
Peut être pour devenir expert-comptable... ?
Citation J'espère d'ici là obtenir mon DSCG pour demander par la même occasion une place de stagiaire expert-comptable...
Malgré tout ce que l'on peut dire et ce que l'on doit traverser pour devenir expert comptable, ce métier reste tout de même très attractif et vaut l'effort fournit.
Après tout, ce n'est pas forcément mieux ailleurs...
Bonsoir Parlons chiffres - DPECF - 4 ans d'expériences - region parisienne -agent de maitrise - CDI - technicien comptable - Grande PME (internationale) - fixe 26000 ¤ brut sur 13 mois + une prime de 2600 euros par an si touts les objectifs sont atteints.
Je suis d'accord avec Yavapai, il faut essayer d'aller le plus loin possible dans vos études, ensuite, c'est plus facile. j'ai autour de moi quelques exemples de personnes, qui ont travaillé plus tardivement avec des BAC + >4 DECF, DESCF DEC et aujourd'hui, ils sont experts comptables, cadres comptables, contrôleur de gestion, avec un salaire en conséquence.
Pour répondre à vos questions, dans la banque, tout ce qu'on a réussi à me proposer, c'était de partir en agence, au guichet pour commencer. Et une fois que tu as montré ta "fidélité" au groupe (ici, au bout de trois/cinq ans), tu pouvais prétendre postuler à un emploi au siège, dans la compta, audit, contrôle de gestion ou finance et encore ce n'est même pas sûr que vous soyez sélectionner pour le poste demandé et les postes de ce genre ne sortent pas tous les quatre matins. Bref, ça ne me plaisait pas.
En finissant mon master de compta, je voulais à tout prix commencer dans un cabinet (très formateur pour les débutants) pour ensuite me rediriger vers l'entreprise..Mais voilà, depuis que je travaille en cabinet, l'envie de tenter le stage d'expertise s'est faite de plus en plus lourde.
Je vous assure que les premiers mois où j'ai cherché du boulo, j'ai passé que quelques entretiens et tous était d'accord sur mon manque d'exprience. Mon chef actuel n'a accordé aucune importance sur ça et m'a embauché et me forme quotidiennement. J'attends d'avoir un peu plus d'expérience pour pouvoir taper à sa porte et demander une augmentation.Pour l'instant, je me plie à mon actuel salaire.
J'espère vraiment que je suis un cas particulier et que vous serez plus chanceux que moi mais l'ambiance y est bonne et il me faire énormément de chose. Et puis, chose non négligeable, il pense à prendre sa retraite dans quelques années, peut être que j'ai le temps de me former d'ici là et de réussir je l'espère l'expertise...
Merci pour ton témoignage, je n'aurais pas imaginer que cela se passe ainsi dans les banques ... Dumoins, dans la banque où tu as fait ton stage, cela s'est passé comme ça et cela ne doit pas être si différent ailleurs ...
Malheureusement, pour ma part, je suis peu mieux lotis que toi( DECF et 2ans d'expérience : 20k¤ brut / an ...)
Personnellement, l'expertise ne me tente plus ; j'ai été trop déçu par mes employeurs successifs et je me dis que si ils sont si aigris et peu reconnaissant à l'égard de leurs collaborateurs, c'est que le métier qu'il exercent ne leurs rapportent pas autant qu'ils le souhaitent. Que les sacrifices faient ne leurs ont pas profités ... Bien sûr, il y a toujours ce qui s'en sortent trés bien mais à mon avis, ils sont rares comme partout ailleurs ...
Je pense que la réussite dans la vie dépend pour beaucoup de la chance et des opportunités qui se présentent... Après, c'est sûr, il est de notre devoir de faire le maximum pour rendre notre entourage et nous-même le plus heureux possible ... Mais, à se fixer la barre trop haut (comme je l'avais fait) on fini par être très déçu. Il faut aussi profiter du moment présent. A quoi cela sert-il de gagner 50k¤ et d'être asservit à ses clients ? A pas grand chose, je pense. Evidemment, en fin de carrière, il y a toujours moyens de levier le pied mais cela nous aura-t-il couté les plus belles années de notre vie ? Evidemment, il y a ceux qui réussiront tout du premier coup et ne feront pas tellement de sacrifices ... Ils sont rares aussi, très rare. Bref, il faut choisir le bon compromis et trouver sa place ...
Enfin, je dirais que je ne cherche pas à décourager les personnes qui veulent devenir expert-comptable et ces personnes y arriveront si elle le veulent vraiement de toute façon. En revanche, c'est sûr que si certains experts-comptables étaient plus soucieux du bien être de leurs collaborateurs cela ne seraient que mieux ...Certains pourraient aussi comprendre qu'on ne veut pas tous devenir expert-comptable et parfois arrêter de se poser en exemple ...C'est certainement un peu simpliste comme remarque mais malheureusement la réalité souvent...
Citation : Ambre.6 @ 20.04.2008 à 18:38 Bonjour à tous!
Pour répondre à vos questions, dans la banque, tout ce qu'on a réussi à me proposer, c'était de partir en agence, au guichet pour commencer. Et une fois que tu as montré ta "fidélité" au groupe (ici, au bout de trois/cinq ans), tu pouvais prétendre postuler à un emploi au siège, dans la compta, audit, contrôle de gestion ou finance et encore ce n'est même pas sûr que vous soyez sélectionner pour le poste demandé et les postes de ce genre ne sortent pas tous les quatre matins. Bref, ça ne me plaisait pas.
En finissant mon master de compta, je voulais à tout prix commencer dans un cabinet (très formateur pour les débutants) pour ensuite me rediriger vers l'entreprise..Mais voilà, depuis que je travaille en cabinet, l'envie de tenter le stage d'expertise s'est faite de plus en plus lourde.
Je vous assure que les premiers mois où j'ai cherché du boulo, j'ai passé que quelques entretiens et tous était d'accord sur mon manque d'exprience. Mon chef actuel n'a accordé aucune importance sur ça et m'a embauché et me forme quotidiennement. J'attends d'avoir un peu plus d'expérience pour pouvoir taper à sa porte et demander une augmentation.Pour l'instant, je me plie à mon actuel salaire.
J'espère vraiment que je suis un cas particulier et que vous serez plus chanceux que moi mais l'ambiance y est bonne et il me faire énormément de chose. Et puis, chose non négligeable, il pense à prendre sa retraite dans quelques années, peut être que j'ai le temps de me former d'ici là et de réussir je l'espère l'expertise...
Bonjour à tous,
Pour moi ça été le contraire d'Ambre. Après avoir obtenu un DECF en 2002, un DESS Comptabilité financière et contrôle en Europe en 2004 (devenu aujourd'hui Master CCA à l'IAE de Nice) et essayer d'obtenir le DESCF, j'ai postulé dans plusieurs cabinets d'expertises comptable et différentes entreprises tout d'abord dans la région PACA, puis Paris et ensuite en France. J'ai eu beaucoup d'entretiens d'embauche qui ont débouché sur des réponses négatives dûes à mon manque d'expérience. En juin 2006, je répond sans conviction à l'offre d'une banque sur la côte d'azur qui recherchait un comptable (consolidation, normes ias, ratios prudentiels) avec si possible de l'expérience. Après plusieurs tests et entretiens, j'ai été embauché comme analyste comptable en novembre 2006 au siège régional sans aucune expérience en comptabilité bancaire ni connaissances spécifiques au monde bancaire. Mes responsables ont su me faire confiance et ont pris le temps de me former et me faire bénéficier de séminaires de formation pendant la première année. En parallèle j'ai préparé le DESCF et malheureusement j'ai échoué UV1:11, UV2: 7.5, UV:10; UV4: DISPENSÉ et du coup je vais repasser le DSCG avec la perte de mes dispenses (UV5 du DECF et UV4 du DESCF) mais ce n'est pas grave. Mon recrutement est en parti dû au fait que j'avais abordé les normes ias en DESS et que le candidat devait absolument maîtriser ces notions, tout ça pour dire que pour pouvoir être recruter au siège d'une banque il faut être spécialisé dans un domaine bien précis comme les normes ias, les ratios bancaires ou les risques prudentiels parce que le plus gros du recrutement se fait dans les agences, ce qui n'est pas très enthousiasmant pour quelqu'un qui a fait de la compta ou du moins cela dépend des individus.