Le sujet de finance n'était en soit pas très difficile mais long.
Cependant, les conditions de l'épreuve ont déstabilisé beaucoup d'étudiant. En effet, au centre d'examen de Bordeaux, les surveillants ont fait leur propre règle concernant la calculatrice : interdiction de consulter ses programmes. Cela a été annoncé après avoir "attrapé" des étudiants en train de consulter leurs programmes de calculatrice.
Des PV de suspicion de fraude ont été fait et les étudiants ont été forcés de les signer, puis des photos des calculatrices ont été prises. Les surveillants ont pris la calculatrice d'autres élèves (pendant l'épreuve) pour contrôler si des programmes y étaient présents.
Des étudiants se sont déjà plaints auprès du rectorat puisqu'il est écrit sur le sujet "L'usage de tout modèle de calculatrice, avec ou sans mode examen, est autorisé". De plus, il est bien spécifié sur le site du Ministère :
"Dans le cadre des réformes en cours et afin de prendre en compte les nouvelles modalités d'épreuves, il a été décidé, pour cette session, de ne pas mettre en œuvre la circulaire n° 2015-178 du 1er octobre 2015 relative à l'utilisation des calculatrices électroniques aux examens et concours de l'enseignement scolaire, au diplôme de comptabilité et gestion (DCG), au diplôme supérieur de comptabilité et de gestion (DSCG), au diplôme d'expertise comptable (DEC) et au brevet de technicien supérieur (BTS).
Tous les candidats composeront dans les mêmes conditions qu'à la session 2018 et avec l'équipement de leur choix.
Les candidats qui disposent d'une calculatrice avec mode examen ne devront pas l'activer le jour des épreuves.
Toutes les académies, les corps d'inspections et les établissements ont été informés de cette décision."
La dernière circulaire à appliquer est donc la même que les années précédentes (n°99-186) et les surveillants n'avaient aucun droit sur nos calculatrices...
Beaucoup d'élèves se sont retrouvés en échec en ne pouvant consulter leurs formules, comme cela a toujours été fait...