Je suis juste un peu surpris. En effet, les codes que j’avais utilisés se rapportent plus ou moins aux matières premières (mes sandwichs sont confectionnés et non achetés et revendus en l’état)
Le code 68173 (en débit) est une dotation pour dépréciation des actifs circulants (incluant le stock de matières premières)
391 (en crédit) est une provision pour dépréciation concernant aussi la matière première.
Je rappelle que je ne suis toujours pas certain de la bonne utilisation de ces codes !
Vous proposez le code 658 (en débit) qui concerne une charge de gestion et 607 (en crédit) l’achat de marchandise (et pas la matière première). Alors OK pour le 658 pour prendre en charge la valeur ajoutée mais 601 (et non 607) pour la matière première.
À vrai dire je reste dans l’expectative. Il me semble que, pour les produits confectionnés à partir de matières premières, nous devrions avoir une ventilation du type suivant : une ligne débit-crédit concernant la dévalorisation du stock de matière première et une ligne débit-crédit concernant la valeur ajoutée. Mon problème, c’est que je ne vois pas clairement comment utiliser ces codes ! Qu’en pensez-vous ? Merci
- Votre résultat final ne changera pas. C'est juste une question de présentation. Vous ressortez du compte de charge "achat de marchandise" pour le mettre dans un autre compte de charge plus ou moins proche.
- Les comptes 681 et 391 sont des comptes de dépréciations, or à un moment donné cette marchandise n'est pas seulement dépréciée, mais jetée.
Sincèrement, pour une sandwicherie, c'est évident qu'il y a de la perte en fin de journée. C'est quasi impossible à chiffrer et ça ne fera pas beaucoup avancé votre comptabilité. Vous pouvez toujours noter quelque part la quantité perdue de la journée, afin de faire une analyse et de comprendre quels jours de la semaine / période de l'année vous devez plus ou moins produire. Mais constater cela en comptabilité n'a pas beaucoup de sens. Cela reste des ventes de marchandises, des achats de marchandises, et la différence entre les 2 vous donne votre marge "pertes inclues".
Oui bien sûr, si vous fabriquez utilisez 601, mais en aucun cas 391 ou 681 (utilisés, comme l'a dit Maximal, pour les produits dépréciés mais utilisables).
Maximal : cela ne change pas le résultat, mais cela permet de rétablir la marge, ce qui est utile pour ne pas voir débarquer le fisc, une marge faible étant le premier signe d'une fraude au CA, qui est fréquente dans le domaine de la restauration et donc très contrôlée.
Merci pour votre aide. Il faut que j'assimile tout cela. Si j'ai fait cette réflexion c'est parce que je pense comme Jeff 84 au sujet du fisc. Là c'est vrai, ce ne sont que des petits sandwichs mais dans l'absolu cela aurait pu être un produit fini à très forte valeur ajoutée qui aurait disparu des stocks sans avoir été vendu. Alors comment prouver cette disparition ? L' ai-je jeté ou ai-je fraudé sans passer par le ticket de caisse (ou facture)? Bon je vais essayer de faire au mieux. Merci encore pour vos avis.
Avant tout, merci pour votre patience et votre indulgence. Pour ce qui de mon affaire je résume. 601 en crédit et 608 en débit. Cela, en utilisant un montant de la valeur d’achat des matières premières utilisées et en aucun cas le prix de revient. Les heures de MO, le four qui chauffe une partie de la nuit (pour les viennoiseries et le pain) les congélateurs qui conservent mes tranches de jambon et poulet etc… etc.. sans compter loyer et charges divers qui passeront à la trappe pour, en final, réduire ma marge. C’est bien cela que je dois faire. Quelle misère ! Bon je vais m’exécuter. Merci encore pour vos conseils.
Oui il s'agit bien du coût des matières premières et pas du coût de revient. Les autres charges ne rentrent de toute façon pas dans le calcul de la marge.
Votre marge ne diminue pas, elle augmentera puisque vous ne tenez pas compte de la marchandise perdue (donc moins de charges).
