WebTV n°184 du lundi 19 novembre 2018

Les missions de conseil des experts-comptables

Le chiffre d'affaires des experts-comptables pourrait diminuer avec l'automatisation des tâches les plus simples. Dans un secteur où le chiffre d'affaires est souvent lié aux heures réalisées par les salariés, c'est une baisse prévisible mais pas irréversible.

Le développement du conseil au sein des cabinets, et surtout de sa facturation, permettront-ils de compenser cette perte de chiffre d'affaires ? La question mérite d'être posée.

Les missions récurrentes seraient remplacées par des missions exceptionnelles, qui ne sont réalisées qu'une seule fois. Surtout, l'expert-comptable n'aurait plus le même contact avec ses clients dans le cadre d'une mission de conseil.

Tous gagneront à imaginer de nouvelles missions, aussi récurrentes que la mission traditionnelle pour accompagner les clients régulièrement. 

 

Le taux neutre et le prélèvement à la source

Le prélèvement à la source doit s'appliquer dès le 1er janvier 2019. Les taux du prélèvement sont transmis aux employeurs par l'administration fiscale.

Dès lors qu'aucun taux n'est transmis, l'employeur applique obligatoirement le taux dit neutre ou taux par défaut. Ce taux ne doit pas être confondu avec le taux de 0% qui indique que le salarié n'est pas imposable.

Attention, l'employeur ne doit jamais calculer lui-même le taux du prélèvement à la source du salarié. Soit il dispose d'un taux transmis par l'administration, soit il applique le taux neutre.

Un prorata est appliqué aux salariés qui sont obligatoirement payés tous les quinze jours ou au minimum une fois tous les trois mois. Ce sont des cas particuliers.

Le taux neutre est appliqué avec un abattement pour les contrats courts, de deux mois maximum. 

 

Parler de ses défauts en entretien d'embauche

Vous passez un entretien de recrutement et voici venue l'heure de l'incontournable question de la description de vos défauts. Cette demande peut vite devenir embarrassante, surtout si vous ne l'avez pas préparée.

Pourtant il s'agit d'une question souvent posée en entretien, même si elle devient de plus en plus bannie par certains recruteurs. Quoiqu'il en soit, beaucoup de candidats la redoutent et sont mal à l'aise dans l'idée de parler de leurs faiblesses.

De nombreuses réponses sont à éviter comme le fait d'évoquer le côté perfectionniste ou la ténacité. En effet, ces défauts sont devenus des basiques et peuvent agacer les recruteurs qui n'en peuvent plus de les entendre.

A lieu de cela, vous pouvez privilégier des défauts qui restent positifs et qui peuvent être améliorés. Une faiblesse qui peut s'atténuer par une formation par exemple.