Quels éléments faut-il mentionner dans le bilan social individuel ?

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La réalisation d'un bilan social individualisé (BSI) annuel, synthèse annuelle de ce que perçoit chaque salarié, n'est pas une obligation légale. Pourtant de plus en plus d'entreprises y recourent, car ce document présente de nombreux avantages pour le salarié et pour l'entreprise. C'est donc une opportunité de mission pour les cabinets d'expertise comptable. Notamment pour ceux qui sont chargés d'une mission d'établissement de la paie, et qui disposent donc de la totalité des informations à porter dans cette synthèse.

Pour le salarié, le bilan social individualisé permet d'avoir une vision claire de sa rémunération annuelle totale et de conserver un historique des avantages associés à son emploi. Pour l'entreprise, il permet de mettre en avant son attractivité avec des éléments tangibles transmis et de démontrer son investissement. C'est à la fois un moyen de fidéliser les salariés, mais aussi d'attirer les nouveaux talents.

Concrètement, le bilan social individuel doit mentionner les avantages directs et indirects accordés aux salariés, mais aussi toutes les sommes versées sur des plans d'épargne salariale, quels qu'ils soient. Cela inclut notamment les primes exceptionnelles et les heures supplémentaires, le véhicule et logement de fonction, les chèques-vacances, les tickets et cartes restaurant, la complémentaire santé, etc.

Retrouvez les conseils pratiques d'Alexandre Guenfici, enseignant vacataire à l'UPVD de Perpignan et intervenant à l'ENOES pour établir le bilan social individuel, ainsi qu'un tableau récapitulant les impacts fiscaux de chaque avantage social, dans un article de la Revue Française de Comptabilité « Le bilan social individuel : quand les chiffres parlent plus que les mots ».

 

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