Et bien, avec des « c’est comme ça, on y peut rien » et des critères objectifs comme le « cerveau structurable » et le DSCG comme lobotomie, on n’est pas rendu…
La vérité est que dans 95% des cas, pour ne pas dire 99%, une personne X n’engagera une personne Y que si cette dernière lui ressemble et tous le reste c’est pas loin d’être du blabla.
Si les ESSEC « trust » Ernst&Young, ce n’est pas tant parce qu’ils sont meilleurs que les EDHEC ou autres, mais parce que beaucoup d’associés d’Ernst&Young sont issus de l’ESSEC et que naturellement ils auront tendance à privilégier les ESSEC.
Le risque, avec cette tendance, c’est d’arriver à des situations, ou peu importe la qualification, les compétences ou même les capacités, si vous n’avez pas la bonne « étiquette » vous ne passez pas.
A ne pas combattre ce biais, c’est le corporatisme comme principe d’excellence garantie.
Mais si ça ne dérange personne...
C’est un peu bancal, de dire, d’une part, que la qualification ne fait pas la compétence et qu’on ne peut pas juger de la qualité d’une personne d’après ses diplômes et d’un autre côté faire une sélection quasi exclusive sur ce critère. Mais bon, rien de neuf sous le soleil.
Maintenant qu’il y ait des ingénieurs en audit cela ne me pose aucun problème. Faudrait juste pas que ça ne devienne pas une nouvelle chasse gardée.
Et puis, tiens, au passage, les ingénieurs, ils seraient bien inspirer d’assumer un minimum ce qu’ils font avant de tenir des discours du style : « les financiers sont tous des pourris, nous on fait des ponts, des TGV, des trucs sérieux… ». Quelqu’un pourrait rappeler à Noël Clavelloux, président des Ingénieurs et Scientifiques de France, d’où sorte la majorité des Quants et autres petits génies de la Finance ?
Aller, bonne journée (Elliott, toujours énervé ;))
La vérité est que dans 95% des cas, pour ne pas dire 99%, une personne X n’engagera une personne Y que si cette dernière lui ressemble et tous le reste c’est pas loin d’être du blabla.
Si les ESSEC « trust » Ernst&Young, ce n’est pas tant parce qu’ils sont meilleurs que les EDHEC ou autres, mais parce que beaucoup d’associés d’Ernst&Young sont issus de l’ESSEC et que naturellement ils auront tendance à privilégier les ESSEC.
Le risque, avec cette tendance, c’est d’arriver à des situations, ou peu importe la qualification, les compétences ou même les capacités, si vous n’avez pas la bonne « étiquette » vous ne passez pas.
A ne pas combattre ce biais, c’est le corporatisme comme principe d’excellence garantie.
Mais si ça ne dérange personne...
C’est un peu bancal, de dire, d’une part, que la qualification ne fait pas la compétence et qu’on ne peut pas juger de la qualité d’une personne d’après ses diplômes et d’un autre côté faire une sélection quasi exclusive sur ce critère. Mais bon, rien de neuf sous le soleil.
Maintenant qu’il y ait des ingénieurs en audit cela ne me pose aucun problème. Faudrait juste pas que ça ne devienne pas une nouvelle chasse gardée.
Et puis, tiens, au passage, les ingénieurs, ils seraient bien inspirer d’assumer un minimum ce qu’ils font avant de tenir des discours du style : « les financiers sont tous des pourris, nous on fait des ponts, des TGV, des trucs sérieux… ». Quelqu’un pourrait rappeler à Noël Clavelloux, président des Ingénieurs et Scientifiques de France, d’où sorte la majorité des Quants et autres petits génies de la Finance ?
Aller, bonne journée (Elliott, toujours énervé ;))