Bonjour,
Je suis moi aussi navré de lire autant d'expériences négatives.
Pour ma part, j'ai eu 4 expériences :
1ère expérience : 2 ans d'alternance en DESCF + début du stage(ça fait bizarre de se dire que ce diplôme n'existe plus). Le cabinet avait une moyenne d'âge assez jeune et environs 20 personnes. Les collaborateurs avaient une grande liberté (des fois un peu trop) et l'ambiance, même si elle n'était pas rose 365 jours par an était quand même bonne. Il nous arrivait de fêter des anniversaires avec l'accord du patron. Je ne suis pas parti à cause de l'ambiance mais parce que le cabinet ne faisait pas de CAC alors que j'en avait besoin pour mon stage.
2ème expérience : 2 mois. Cabinet de 25 personnes. L'ambiance était exécrable. Et pourtant, j'aurai dû m'en douter. La patronne (et oui c'est une femme) me dit au moment de l'entretien d'embauche "vous savez, moi je suis franche" ce qu'il faut traduire par "moi, je suis hystérique et je crie sur tout le monde". J'ai vu des gens pleurer après un entretien avec elle ou des gens faire des heures sans fin sans aucune reconnaissance. Après réflexion, je décide de mettre fin à ma période d'essai malgré quelques collègues sympathiques (et d'autres moins sympathiques)
3ème expérience : 6 ans. 2 semaines après cet échec, je retrouve un poste dans un petit cabinet (8 personnes). Je tombe à nouveau sur une femme qui a un caractère fort mais qui reconnait quant elle à tort (bon, faut quand même lui démontrer). Là, je m'investi plus dans la gestion du cabinet et j'arrive à avoir des dossiers intéressants. Au fur et à mesure de mon expérience, je réponds (toujours de façon polie et argumentée) aux remarques qui ne me semblent pas justifiées. Ainsi, nous avons pu avancer ensemble. Côté collègues, nous formions un groupe soudé et nous continuons à nous voir. Je suis parti car l'association était impossible, même à long terme.
Expérience actuelle : Depuis quelques mois, je suis dans un cabinet de 50 personnes (trouvé en 2 semaines). L'ambiance est encore une fois bonne et le travail intéressant. Cette fois-ci, je suis de l'autre côté. J'ai de bonnes relations avec les collaborateurs qui travaillent pour moi (enfin j'espère) et également avec les associés.
Une précision qui peut être utile : Je suis en région parisienne et en 9 ans 1/2 de carrière, je n'ai jamais eu besoin de travailler le samedi ou le dimanche (j'ai fait un certain nombre d'heures sup le soir, mais que je juge raisonnable).
De ces 4 expériences, 3 sont positives. Les ruptures avec le 1er et le 3ème cabinet se sont très bien passées car ils ont compris mes motivations quand au 2ème, nous nous sommes séparés sans réel problème.
Il doit y avoir un peu de chances dans mes rencontres mais, en région parisienne à partir d'un certain niveau (
DCG + 2-3 ans d'ancienneté), les offres d'emploi sont nombreuses et le choix est important. A chaque fois j'ai trouvé le cabinet en 2 ou 3 semaines. Il ne faut pas sauter sur la première offre venue (quand c'est possible) et essayer de sentir si le feeling passe avec le dirigeant. Par ailleurs, les cabinets de recrutements permettent également de mettre en relation des personnes compatibles.
Je souhaite bon courage à ceux qui sont en souffrance et si ça peut vous donner un peu d'espoir, il existe un certain nombre de cabinet où reigne une bonne ambiance et où le travail est intéressant (même si le job parfait n'existe pas). N'oubliez pas, ce travail peut être passionnant !
Je regarde vos expériences avec attention pour essayer de ne pas être un tyran en essayant de concilier mes objectifs, le maintien de la bonne ambiance et la formation de mes collaborateurs.
Cordialement,
Un E-C qui a aussi été salarié...